PROPRIÉTÉS

ELMER

Contexte géologique

La propriété Elmer est située dans la région centrale de la Province du Supérieur au sein de la Sous-province de La Grande. Le contact faillé entre les sous-provinces de La Grande et d’Opinaca-Némiscau se situe à 4 km au sud du bloc de claims principal. La propriété couvre la ceinture de roches vertes de la Basse Eastmain, composée d’une séquence volcano-sédimentaire dont l’épaisseur atteint jusqu’à 15 km.

La région est affectée par un métamorphisme régional au faciès des schistes verts et des amphibolites.

À l’échelle de la propriété, quatre formations géologiques distinctes forment une séquence volcanique composée de tufs mafiques à felsiques, de rhyolite/rhyodacite et de basalte, au sein de laquelle des intrusions de gabbro et de tonalite se sont mises en place. Toutes les unités sur le bloc de claims principal sont affectées par deux zones de cisaillement majeures : une faille centrale et une située plus au sud. Des structures secondaires se trouvent entre ces deux cisaillements majeurs, notamment au centre de la propriété où elles sont visibles sur l’affleurement Patwon. À proximité de ces failles, une altération à carbonates-chlorite-séricite est accompagnée d’une minéralisation en pyrite associée à des veines de quartz.

Le métamorphisme observé sur la propriété est majoritairement au faciès des schistes verts mais atteint localement le faciès supérieur des amphibolites.

L’or se retrouve principalement dans des unités volcaniques composées majoritairement de tufs felsiques, de rhyolite/rhyodacite et de basalte et dans une moindre mesure dans des intrusifs felsiques. Il est associé à des veines de quartz et à leurs épontes altérées et minéralisées en pyrite. La pyrite est le sulfure le plus commun dans les zones minéralisées. On la retrouve directement aux épontes des veines sous forme cubique et disséminée à semi-massive ou bien en traces dans les veines de quartz. Des traces de chalcopyrite et de galène ont également été observées au sein de quelques veines de quartz. De l’or natif a été observé dans plusieurs sondages à la découverte Patwon.

Faits saillants d’exploration

Plusieurs programmes de travaux historiques ont eu lieu sur la propriété Elmer et à proximité, surtout depuis les années 1980 suivant la découverte de plusieurs indices à fortes teneurs en Au-Ag-Cu-Zn. La plupart des indices historiques sont situés au sein d’un corridor de 12 km de long jusqu’à 3 km de large, orienté ENE-OSO.

Le 14 janvier 2020, Azimut annonce une importante découverte de forage, qu’elle nomme la zone Patwon. La découverte a été faite lors du premier programme de forage au diamant de la Société en 2019 (996 m de carottes orientées dans 7 trous) et comprenait de fréquents intervalles à haute teneur et de l’or visible dans les sept trous. Le point culminant était un intervalle de 102,0 m titrant 3,12 g/t Au, incluant 10,1 g/t Au sur 20,5 m (forage ELM19-002). Plusieurs autres programmes de forage ont rapidement suivi. Les forages se sont concentrés sur une zone cible hautement prioritaire dans la tendance Elmer, soit l’indice Patwon, une zone d’affleurement mesurant 150 mètres sur 100 mètres. À la fin de l’automne 2020, Azimut avait foré 55 autres trous (10 515 m) pour un total de 62 trous de forage au diamant sur la propriété (11 511 m), traçant la zone Patwon sur une longueur de 500 mètres, une profondeur de 250 mètres et une largeur réelle jusqu’à 80 mètres. Il demeure une forte probabilité de croissance longitudinale et en profondeur. Notamment, chaque trou foré à l’intérieur de cette enveloppe a recoupé une minéralisation aurifère. Patwon est considéré comme un système aurifère orogénique encaissé dans une intrusion. (communiqué du 20 novembre 2020).

Le forage a été appuyé par des levés détaillés de polarisation provoquée (« PP ») (51,9 km linéaire) et magnétique (« Mag ») (56,6 km linéaire) sur la zone de découverte et ses environs. Une relation entre la chargeabilité PP et la minéralisation aurifère est illustrée par une intersection titrant 1,93 g/t Au sur 82,0 m, incluant 3,46 g/t Au sur 44,1 m (trou ELM 19-007).

Un second levé PP au sol de 100 kilomètres linéaires a ensuite été réalisé pour renforcer la définition de nouvelles cibles. Un nouveau programme de forage de 15 000 mètres a ensuite été entrepris pour étendre la découverte de Patwon latéralement et en profondeur et pour tester 10 nouvelles cibles à proximité (communiqué du 19 janvier 2021).

Les résultats de forage ont été rapportés dans les communiqués du 14 janvier, 27 juillet, 15 septembre et 30 novembre 2020. Les résultats de prospection de surface et d’échantillonnage en rainure ont été rapportés dans les communiqués du 20 novembre 2018 et du 16 juillet, 19 septembre, 22 octobre et 28 novembre 2019. Les résultats de l’échantillonnage de till ont été divulgués dans le communiqué du 19 janvier 2021. Les résultats de PP ont été divulgués dans le communiqué du 18 mars 2021.

Un levé d’échantillonnage de till à haute densité effectué sur la zone Patwon et ses environs inclus un meilleur résultat de 881 grains d’or dans un échantillon. Neuf (9) secteurs aurifères distincts ont été identifiés dans un corridor d’exploration prioritaire de 8 kilomètres de long sur 3 kilomètres de large.

Des 192 échantillons de till, 98 ont retourné des grains d’or : 22 avec des grains très vierges, 31 vierges, 25 quasi-vierges, 17 subarrondis et 3 arrondis; 80 % des échantillons contenaient des grains d’or très vierges à quasi-vierges. Les comptes de grains d’or ont été normalisés à 5 kilogrammes de matériel tamisé.

Six (6) de ces secteurs sont en corrélation spatiale avec des indices aurifères à haute teneur, dont un directement au-dessus de la découverte de Patwon qui semble être l’empreinte directe de cette importante zone minéralisée dans les sédiments glaciaires. En utilisant l’empreinte de Patwon comme référence, les autres secteurs aurifères importants suggèrent la présence de plusieurs zones minéralisées dans le corridor prioritaire.

Faits saillants :

• Découverte d’une zone aurifère à fort pendage uniforme tracée sur une longueur de 500 mètres jusqu’à une profondeur de 250 mètres et jusqu’à 80 mètres de largeur vraie.
• Une zone minéralisée, ouverte dans toutes les directions, montrant une excellente continuité géométrique, jusqu’à présent définie par 38 trous contigus forés systématiquement sur des centres de 50 mètres.
• Une géométrie préliminaire qui pourrait soutenir le concept d’une exploitation minière à ciel ouvert initiale. La composante à haute teneur constante dans la plupart des trous suggère également le potentiel d’une composante minière souterraine. Ce type de gisement est connu pour des extensions verticales potentielles à l’échelle kilométrique.
• Une récente prospection (échantillonnage choisi) a révélé des affleurements fortement minéralisés le long de la direction ou subparallèle à la zone Patwon, dans un corridor prioritaire de 8 kilomètres de long sur 3,0 kilomètres de large :
  • 58,20 g/t Au et 18,55 g/t Au (2,6 km au NO de Patwon)
  • 18,25 g/t Au et 17,15 g/t Au (1,5 km au NE de Patwon)
  • 8,60 g/t Au et 6,73 g/t Au (environ 3,5 km au SO de Patwon)
• Le voisinage de la zone Patwon est considéré comme largement sous-exploré avec un fort potentiel de découverte. Les principaux critères favorables incluent la présence d’une minéralisation à haute teneur encaissée dans une ceinture épaisse d’intrusifs felsiques et de roches volcaniques, à proximité d’une zone de cisaillement régionale.
• Plusieurs caractéristiques de la minéralisation de Patwon peuvent être comparées à celles du gisement Goldex (Agnico Eagle), une mine d’or de plusieurs millions d’onces située dans le camp minier de classe mondiale de Val-d’Or en Abitibi au Québec. Goldex a une étendue longitudinale d’environ 450 mètres à la surface et est connue à une profondeur de 1,8 kilomètre.

Principales caractéristiques de la Zone Patwon :

• La minéralisation aurifère semble être liée à trois réseaux de filons de quartz :
  • veines de cisaillement orientées NE-SO subparallèles à la schistosité et plongeant de 65° à 80° vers le nord ;
  • veines d’extension subverticale (type Riedel) orientées NW-SE; et
  • veines subhorizontales.
• Les zones de veines à haute densité peuvent former des zones de stockwerk, apparaissant localement comme des brèches hydrothermales qui incluent des roches encaissantes minéralisées.
• La pyrite est le sulfure dominant et se présente sous forme de disséminations fines à grossières, de filonnets centimétriques transversaux ou de lentilles semi-massives à massives. De la pyrite disséminée et des filonnets de pyrite sont associés à des veines de quartz et à leurs parois rocheuses. Aucun minéral contenant de l’arsenic n’a été observé.
• Les grains d’or natif sont fréquents, généralement associés à des veines de quartz et à diverses formes de minéralisation de pyrite. Les grains d’or sont isolés ou forment des amas.
• Les faciès aurifères sont accompagnés d’une altération envahissante en silice, chlorite, séricite et carbonate et de filons de tourmaline dans des veines de quartz ou des cristaux de tourmaline associés à de la pyrite grossière et des filonnets de pyrite.
• La minéralisation semble être principalement liée à une intrusion felsique et à des volcanites felsiques, incluant des cendres et des tufs clastiques, à proximité d’un contact lithologique avec une épaisse unité de gabbro dans le mur.
• L’enveloppe minéralisée orientée NW-SE a un pendage de 75° vers le nord en moyenne et est subparallèle à la schistosité. Il apparaît structurellement contrôlé au voisinage d’une zone de cisaillement importante.
• La projection de surface et la section longitudinale de la zone minéralisée indiquent que Patwon est ouvert latéralement et en profondeur. Du côté ouest, la zone minéralisée peut se poursuivre au nord des collets de trous ELM20-037 et -059. La coupe longitudinale « teneur x épaisseur », établie sur des largeurs vraies estimées, indique une zone centrale robuste.
• L’intensité des veines de quartz dans l’intrusion felsique et les volcanites felsiques peut être en partie contrôlée par le contraste rhéologique avec les roches hôtes mafiques environnantes.
• Patwon est considéré comme un système aurifère orogénique encaissé dans une intrusion, un type classiquement associé à une étendue de profondeur significative (à l’échelle du kilomètre) et lié à de vastes corridors de déformation dans les ceintures de roches vertes.

Autres résultats issus de l’exploration de surface

En plus des échantillons à haute teneur prélevés à Patwon, la Société a obtenu des teneurs significatives dans d’autres zones de la propriété, notamment :

58,20 g/t Au et 18,55 g/t Au (2,6 km au NO de Patwon)

18,25 g/t Au et 17,15 g/t Au (1,5 km au NE de Patwon)

8,60 g/t Au et 6,73 g/t Au (environ 3,5 km au SO de Patwon)

Zone Gabbro : veines de quartz hématisées et boudinées avec traces de pyrite encaissées dans du gabbro cisaillé; 11 échantillons dont 4 échantillons avec des teneurs supérieures à 1,0 g/t Au :

7,98 g/t Au, 18,43 g/t Ag sur 0,55 m (rainure)

77,8 g/t Au, 167,0 g/t Ag (échantillon choisi)

60,4 g/t Au, 122,0 g/t Ag (échantillon choisi)

6,11 g/t Au, 9,49 g/t Ag (échantillon choisi)

Zone « Gold » : veines de quartz-ankérite avec pyrite, pyrrhotite et chalcopyrite encaissées dans des roches métavolcaniques mafiques séricitisés; 7 échantillons dont 2 avec des teneurs supérieures à 1,0 g/t Au :

8,56 g/t Au (échantillon choisi)

1,28 g/t Au, 0,158 % Cu (échantillon choisi)

Analogue possible et potentiel de la tendance Elmer

La comparaison des gisements déjà connus avec les caractéristiques d’une nouvelle découverte est une étape clé pour étayer l’hypothèse d’exploration et envisager le potentiel, même si chaque gisement est différent. Les principales caractéristiques du gisement Goldex (Agnico Eagle Ltd.) sont présentées à titre de comparaison avec Patwon. Goldex est une mine d’or de plusieurs millions d’onces située du côté ouest de Val-d’Or en Abitibi au Québec. Le corps minéralisé à fort pendage a une longueur horizontale d’environ 450 mètres et est connu jusqu’à 1,8 kilomètre.

Le gisement est principalement encaissé par une grande intrusion felsique en forme de table (un corps quartz-diorite) entourée d’une séquence de roches volcaniques intermédiées, mafiques et ultramafiques. Le gisement est défini par l’intensité des veines de stockwerk et des teneurs aurifères plutôt que par des veines individuelles. La plupart de l’or se présente sous forme de particules microscopiques associées à de la pyrite, tandis que le reste se présente sous forme de grains d’or natifs grossiers. Plusieurs zones contiennent des veines et veinules de quartz-tourmaline-pyrite aurifères.

L’état des réserves et ressources minérales au 31 décembre 2020 comprend des réserves prouvées et probables de 1,1 million d’onces d’or (22,1 Mt à 1,57 g/t Au), des ressources mesurées et indiquées de 1,7 million d’onces (31,6 Mt à 1,66 g/t t Au) et des ressources présumées de 1,2 million d’onces (24,8 Mt à 1,5 g/t Au). (Site Internet d’Agnico Eagle).

MUNISCHIWAN

Contexte géologique

Le contexte géologique sur la propriété Munischiwan est celui d’une ceinture volcano-sédimentaire faillée et plissée, coincée entre des roches plutoniques foliées de composition tonalitique à granodioritique. D’importantes failles orientées nord-est et nord-ouest traversent la propriété. Les données gravimétriques et magnétiques suggèrent que ces failles sont une manifestation crustale de zones de suture trans-lithosphériques. La ceinture volcano-sédimentaire présente des traces de plusieurs épisodes de plissement et est recoupée par des roches intrusives de différentes compositions. Le faciès métamorphique varie des amphibolites aux granulites, et la présence de chlorite spatialement associée aux indices minéralisés suggère la possibilité d’un événement de métamorphisme rétrograde.

Faits saillants d’exploration

Un programme d’exploration multi-propriétés financé par la SOQUEM en 2018 comprenait la prospection et le décapage sur Munischiwan. Les travaux ont mené à la découverte d’une zone affleurante Au-Cu-Ag (communiqué du 25 octobre 2018) maintenant connue sous le nom d’ « InSight », une enveloppe de 600 mètres sur 150 mètres basée sur la minéralisation affleurante, avec des teneurs jusqu’à 100,5 g/t Au, 435 g/t Ag, 105 g/t Te et 1,67 % Cu. La zone plonge environ 30° vers l’est, est ouverte dans toutes les directions et coïncide avec une anomalie en polarisation provoquée (« PP ») de 300 mètres sur 1 000 mètres orientée NNW-SSE. La minéralisation est constituée de veines ou veinules de quartz avec chalcopyrite disséminées encaissées dans des métasédiments foliés affectés par une forte altération en biotite. Un indice aurifère additionnel à 600 mètres au sud (2,42 g/t Au) pourrait représenter l’extension de cet indice.

Les échantillons choisis aux affleurements ont donné les valeurs suivantes (communiqués du 25 octobre et du 5 décembre 2018) :

• 100,5 g/t Au, 151,0 g/t Ag, 156,0 g/t Te, 0,14 % Cu
• 4,89 g/t Au, 196,0 g/t Ag, 0,30 % Cu
• 2,28 g/t Au, 4,65 g/t Ag, 0,29 % Cu
• 1,92 g/t Au, 38,4 g/t Ag, 14,3 g/t Te, 0,63 % Cu
• 1,86 g/t Au, 5,48 g/t Ag, 2,99 g/t Te
• 1,64 g/t Au, 29,8 g/t Ag, 0,84 % Cu
• 1,35 g/t Au, 3,46 g/t Ag, 0,28 % Cu
• 11,0 g/t Au, 435,0 g/t Ag, 0,38 % Cu
• 5,89 g/t Au, 13,5 g/t Ag, 0,05 % Cu
• 4,48 g/t Au, 55,2 g/t Ag, 1,67 % Cu
• 4,14 g/t Au, 37,4 g/t Ag, 1,40 % Cu
• 3,34 g/t Au, 5,84 g/t Ag, 0,18 % Cu
• 3,02 g/t Au, 35,3 g/t Ag, 1,29 % Cu
• 2,24 g/t Au, 28,6 g/t Ag, 0,76 % Cu
• 2,01 g/t Au, 32,1 g/t Ag, 0,36 % Cu
• 1,95 g/t Au, 29,6 g/t Ag, 1,26 % Cu
• 1,53 g/t Au, 67,2 g/t Ag, 0,90 % Cu

En 2019, Azimut et SOQUEM ont réalisé un levé au sol Mag-PP de 70 kilomètres linéaires pour évaluer davantage l’indice InSight (communiqué du 30 avril 2019) et ont commencé un échantillonnage de surface détaillé en perspective d’orienter un premier programme de forage au diamant (communiqué du 27 juin 2019). La grille d’environ 3,1 kilomètres sur 2 kilomètres, avec un interligne de 100 mètres a permis de déceler de multiples anomalies, subparallèles ou alignées avec l’indice InSight. Cela constitue des cibles hautement prometteuses dans une tendance d’au moins 3 kilomètres de long sur 1 kilomètre de large. La définition des cibles est renforcée par la corrélation entre les anomalies PP et les données magnétiques héliportées.

L’exploration précédente par la Société consistait en un levé Mag-VTEM Plus héliporté de 838 lignes-kilomètres survolé sur la propriété au printemps 2017 avec un espacement des lignes de 100 mètres (communiqué du 2 novembre 2017), suivi d’un programme de reconnaissance plus tard dans l’année (249 échantillons choisis). Ces travaux ont mené à la découverte de plusieurs indices, dont « Soga », titrant jusqu’à 2,53 % Cu, 9,0 g/t Ag).

PILIPAS

Contexte géologique

La propriété Pilipas est située dans la Sous-province de la Grande, dans la Province archéenne du Supérieur. Elle couvre des roches volcano-sédimentaires de la ceinture de roches vertes de la Basse Eastmain : conglomérats, grès, basaltes et tufs felsiques à intermédiaires. Ces lithologies sont recoupées par des intrusions de tonalite et de granodiorite. Deux failles régionales orientées NO-SE de mouvement dextre recoupent les secteurs au sud-ouest et au nord-est de la propriété. Le métamorphisme atteint le faciès des schistes verts jusqu’au faciès supérieur des amphibolites.

Les principales minéralisations ciblées sont des sulfures massifs volcanogènes, des systèmes associés à des intrusions, des minéralisations encaissées dans des formations de fer et des zones de cisaillement aurifères.

Faits saillants d’exploration

La propriété Pilipas est située dans la continuité structurale du prospect InSight (jusqu’à 100,5 g/t Au, 435,0 g/t Ag, 156,0 g/t Te, 1,67 % Cu) sur la propriété Munischiwan (Azimut/SOQUEM). Pilipas a été couverte dans le cadre d’un programme de cartographie régionale réalisé en 1978 par le Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (« MERN »). Des travaux d’exploration limités ont été réalisés par les détenteurs antérieurs, notamment :

• Un levé géophysique (VTEM) couvrant la majeure partie de la propriété en 2006 (630 kilomètres linéaires selon un espacement nominal de 100 m entre les lignes, et 50 kilomètres linéaires selon un espacement de 1 000 m) et un levé magnétique en 2013 (2 514 kilomètres linéaires selon un espacement de 25 m et 137 kilomètres linéaires selon un espacement de 500 m).
• Un levé géochimique régional de sédiments de fonds de lacs (13 échantillons) et un échantillonnage de roches limité (32 échantillons).
• Une campagne d’échantillonnage des sols couvrant la majeure partie de la propriété en 2005 (Eastmain Resources : 1 045 échantillons analysés pour 35 éléments).

WAPATIK

Contexte géologique

Wapatik est située dans la ceinture de roches vertes de la Basse Eastmain, qui fait partie de la Sous-province de La Grande dans la Province archéenne du Supérieur. L’unité la plus favorable semble être la Formation de Kauputauch, qui encaisse le prospect Patwon sur la propriété Elmer. Cette formation orientée est-ouest présente des conducteurs associés à des formations de fer fortement magnétiques dans sa partie ouest. Une faille linéaire interprétée, d’envergure régionale, traverse les propriétés Elmer et Wapatik. Le métamorphisme atteint le faciès des schistes verts jusqu’au faciès supérieur des amphibolites.

Faits saillants d’exploration

Cette partie de la Formation de Kauputauch est largement sous-explorée, avec seulement quelques campagnes de prospection réalisées jusqu’à présent par les détenteurs antérieurs (3 échantillons choisis, 11 échantillons de sédiments de fonds de lacs). Toutefois, la propriété a été couverte dans le cadre d’un programme de cartographie géologique régionale et de levés de sédiments de fonds de lacs. Les teneurs les plus notables sont de 0,11 % Cu, 3 g/t Ag et 0,069 g/t Au, provenant d’un échantillon choisi présentant de la pyrite et de la chalcopyrite, prélevé de l’indice 99-KC-4146 encaissé dans des volcanites intermédiaires, et une teneur de 4,1 g/t Ag obtenue d’un échantillon choisi prélevé dans la tonalite du pluton Takuch. Deux indices aurifères, Grid-711-R (179 g/t Au, 28 g/t Au sur 0,2 m) et Eastmain-3 (5,44 g/t Au), ont été découverts à 7 km et à 8,2 km, respectivement, de la limite ouest de la propriété.

CORVET

Contexte géologique

La propriété Corvet est située dans la Province géologique du Supérieur; elle chevauche le contact entre la Sous-province de La Grande au nord et la Sous-province d’Opinaca au sud.

La propriété couvre majoritairement des roches de la Sous-province de La Grande appartenant à l’une des deux formations suivantes :

• La Formation de Marbot, composée de paragneiss dérivés de wackes feldspathiques. Des formations de fer et de nombreux dykes tonalitiques sont aussi présents.
• La Formation de Corvette, composée d’amphibolites dérivées de volcanites intermédiaires à mafiques.

L’extrémité sud de la propriété couvre des roches de la Sous-province d’Opinaca appartenant au Complexe de Laguiche, constitué de paragneiss à biotite-grenat migmatitique fréquemment injecté de granite.

Faits saillants d’exploration

D’après les travaux d’exploration antérieurs, les types de cibles les plus favorables sont l’or associé à des cisaillements et le cuivre-or associé à des intrusions. De nombreux indices se trouvent sur la propriété ou à proximité immédiate. Les exemples les plus notables à l’intérieur des limites de la propriété sont l’indice Passi, avec une teneur de 7,86 % Cu (veine de chalcopyrite dans une pegmatite) et l’indice Eade 3 avec 3,14 % Cu (veines de quartz-chalcopyrite recoupant des paragneiss silicifiés). La meilleure teneur en or, à 12,01 g/t Au, a été obtenue à 800 m au nord de la propriété, dans une veine de quartz recoupant une unité de paragneiss.

Un programme de reconnaissance en 2017 a produit 53 échantillons choisis. Les résultats comprenaient des valeurs anomales en or (0,111 g/t Au), en cuivre (0,12 % Cu) et en arsenic (668 ppm As) dans une zone cible mesurant 7 kilomètres sur 1,5 kilomètres. En 2018, Azimut a effectué des travaux de reconnaissance et de prospection dans le cadre d’un programme d’exploration multi-propriété financé par la SOQUEM (communiqué du 6 juin 2018) avant que SOQUEM ne cède ses droits sur la propriété.

DALMAS

Contexte géologique

La propriété Dalmas se situe dans la Sous-province de La Grande, à moins de 10 km du contact avec la Sous-province d’Ashuanipi. Ces sous-provinces sont comprises dans la Province du Supérieur, d’âge archéen.

La Formation de Dalmas couvre la majorité de la propriété. Elle est composée de paragneiss, de wackes à biotite, d’amphibolites dérivées de roches volcaniques intermédiaires à mafiques, de formations de fer rubanées au faciès des oxydes et de métavolcanites ultramafiques. Cette formation est plus ancienne que la Suite de Dutreuil, présente près de la limite nord de la propriété, qui comprend des métapéridotites et des métapyroxénites à trémolite et serpentine. Les roches felsiques à intermédiaires du Batholite de Polaris encerclent ces unités. Toute la séquence est recoupée par un dyke mafique datant du Paléoprotérozoïque d’une épaisseur de moins de 10 mètres et d’orientation générale N-S.

La propriété Dalmas est localisée dans un domaine principal fortement magnétique d’orientation E-O, qui correspondrait aux roches ultramafiques de la Suite de Dutreuil, avec des axes magnétiques régionaux, d’orientation N-S, liés à des dykes protérozoïques. Les données géophysiques ne permettent pas d’expliquer la géologie structurale, qui semble complexe.

Faits saillants d’exploration

Un programme d’évaluation multi-propriétés financé par la SOQUEM en 2018 comprenait un levé de sédiments de fonds de lacs sur Dalmas et une phase de prospection initiale qui a identifié une tendance de 3 kilomètres anomale en or, arsenic et cuivre dans des échantillons choisis (communiqué du 31 mai 2018). Le programme 2019 financé par Azimut comprenait la prospection et l’échantillonnage du till.

Plus de 250 échantillons de roches ont été prélevés par Azimut ainsi que >80 échantillons de till. Voici les résultats :

• Anomalies en or :
  • 6 échantillons choisis avec plus de 0,1 g/t Au, dont 2 échantillons avec 0,36 et 0,423 g/t Au (blocs erratiques).
  • 1 échantillon de till avec un compte de 9 grains d’or.
  • 1 échantillon de till avec 0,374 g/t Au.
• Anomalies en cuivre :
  • 5 échantillons entre 657 ppm et 1910 ppm Cu (affleurement), dont 3 supérieurs à 1500 ppm Cu.

KAANAAYAA

Contexte géologique

Kaanaayaa est située dans la Province géologique du Supérieur, plus précisément dans la partie sud de la Sous-province de La Grande. Sur la propriété, les séquences volcano-sédimentaires sont bordées par le Complexe archéen de Langelier au nord et la suite néoarchéenne du Pluton de Semonville au sud. On retrouve des portions du granite du Vieux Comptoir, situé au sud-est de la propriété, au sein de la séquence. Les roches volcano-sédimentaires se composent de :

• La Formation de Rouget : une ceinture de roches vertes orientée E-O qui occupe la quasi-totalité de la partie nord de la propriété, et qui s’étend vers l’est et vers l’ouest. Les roches sont généralement mafiques et amphibolitisées. Une série d’intrusions le long de la ceinture varie de compositions felsiques à ultramafiques. Les séquences sédimentaires renferment souvent de minces formations de fer.
• La Formation de Marbot : une ceinture métasédimentaire de forme sigmoïdale présente au centre de la propriété, principalement composée de paragneiss dérivés de wackes et de roches moins métamorphisées (conglomérats et wackes).

Faits saillants d’exploration

L’exploration historique sur la propriété est limitée. Une propriété adjacente, détenue conjointement par Osisko Exploration Baie James et Newmont, abrite plusieurs indices aurifères importants. Ces indices, à environ 5 kilomètres au sud-ouest de Kaanaayaa, comprennent l’indice Marco (1,07 g/t Au sur 27,0 m et 10,1 g/t Au sur 5,2 m) et la Zone Contact West (11,82 g/t Au sur 4,7 m).

KUKAMAS

Contexte géologique

La propriété est située dans la Province géologique du Supérieur, plus précisément dans la Sous-province de La Grande. La propriété couvre trois principaux groupes de roches :

• Le Groupe de Yasinski : composé de formations de fer, de roches sédimentaires clastiques et de volcanites mafiques, intermédiaires et felsiques, les roches de ce groupe couvrent la majeure partie de la propriété et encaissent plusieurs indices de cuivre et d’argent.
• Les plutons de Duncan : composés de tonalite, diorite, monzonorite et monzonite, ces intrusions de différentes tailles affleurent en bordure des volcanites du Groupe de Yasinski.
• Le Groupe d’Ekomiak : composé de roches clastiques reposant en discordance sur le Groupe de Yasinski, cette séquence est définie par un conglomérat polygénique avec des clastes de tonalite, une formation de fer rubanée à magnétite, du chert, et des wackes feldspathiques ou lithiques.

Le métamorphisme régional atteint le faciès des schistes verts.

Faits saillants d’exploration

Le projet Kukamas englobe l’une des plus fortes empreintes géochimiques pour les systèmes de cuivre-or dans la région de la Baie-James, caractérisée par une forte signature dans les sédiments de fonds de lacs régionaux incluant des valeurs de 232,8 ppm Cu, 0,39 ppm Ag, 65,7 ppm As et 1,17 ppm Sb.

D’après les travaux d’exploration antérieurs, les types de cibles les plus favorables sur la propriété sont l’or associé à des cisaillements, le cuivre-or associé à des intrusions et l’or encaissé dans des formations de fer. De nombreux indices sont présents sur la propriété Kukamas ou à proximité immédiate. Des échantillons choisis prélevés sur la propriété ont livré des teneurs atteignant 3,46 g/t Au et 20,7 % Cu.

Vingt-sept (27) sondages ont été forés sur Kukamas, et près de 360 échantillons choisis ont été prélevés. Ces travaux ont été réalisés en grande partie entre 1995 et 2013. En moyenne, la propriété compte 2 échantillons choisis par kilomètre carré.

PIKWA

Contexte géologique

La propriété Pikwa se trouve à la bordure sud de la Sous-province de La Grande, à environ 10 kilomètres du contact avec la Sous-province d’Opinaca. Elle contient une séquence volcano-sédimentaire orientée est-ouest qui est délimitée par une tonalite au nord et au sud; les contacts entre ces différents ensembles sont faillés, avec des mouvements plus ou moins chevauchants. Ces unités volcano-sédimentaires sont recoupées par des intrusions granitiques. Le métamorphisme est au faciès inférieur des amphibolites.

Faits saillants d’exploration

Plusieurs travaux ont été effectués dans la région avant 2016 par IAMGOLD et Mines d’Or Virginia, entres autres, incluant quelques levés qui touchent la propriété en totalité ou en partie ou qui y sont adjacents.

Azimut a mené des campagnes d’échantillonnage et de prospection sur la propriété en 2017 et 2018 dans le cadre d’un programme d’exploration multi-propriétés financé par SOQUEM, suivi en 2019 d’un programme autofinancé de prospection, de géochimie des sols et de géophysique au sol (communiqués du 11 juillet 2017, 6 juin, 6 novembre et 27 novembre 2018, 20 mars, 15 avril, 16 octobre, 23 octobre et 9 décembre 2019 et 27 avril 2020). Le 6 octobre 2020, Azimut et SOQUEM ont annoncé le début d’un programme de forage sur une cible de cuivre-or de 10 kilomètres de long (Copperfield Est).

 Les faits saillants de l’exploration comprennent les caractéristiques spatialement corrélées suivantes :

• Un corridor PP continu de 10 kilomètres de long et jusqu’à 400 mètres de large, caractérisé par des anomalies de chargeabilité modérées à fortes généralement bien corrélées avec les hauts magnétiques.
• Deux conducteurs électromagnétiques VTEM bien corrélés avec les anomalies PP dans la partie ouest de la cible.
• Une forte anomalie de sol polymétallique (cuivre-or-argent-molybdène).
• Affleurements minéralisés et un vaste champ de blocs minéralisés avec des teneurs atteignant :
  • jusqu’à 9,8 % Cu, 13,45 g/t Au, 37,6 g/t Ag et 1 % Mo (provenant des affleurements); et
  • jusqu’à 20,1 % Cu, 2,99 g/t Au, 58 g/t Ag et 0,24 % Mo (provenant des blocs).

Les anomalies PP recoupent toute la grille de levé et sont bien corrélées avec les autres caractéristiques. La plupart des anomalies PP-chargeables correspondent à des hauts de résistivité ou sont situées le long des contacts d’unités plus résistives (probablement plus riches en silice). Les anomalies continuent en profondeur et présentent généralement des pendages modérés à prononcés vers le sud.

Tendance Copperfield

La principale zone d’intérêt, la tendance Copperfield, est une cible d’exploration pour le cuivre et l’or de 20 kilomètres de long comprenant des segments est et ouest, chacun de 10 kilomètres de long. Les résultats acquis à ce jour indiquent un important système cuivre-or centré sur la cible Copperfield Est de 10 kilomètres de long. Il est interprété comme un système porphyrique mis en place le long des marges d’une intrusion et par la suite cisaillé lors d’événements tectoniques à l’échelle régionale (communiqué du 6 octobre 2020).

À ce jour, la minéralisation se caractérise comme suit :

• La roche hôte principale est le gneiss riche en biotite (interprété comme métadiorite ou granodiorite altérée).
• Le minérai de cuivre dominant est la chalcopyrite présente sous forme de disséminations ou de veines et veinules semi-massives accompagnées de bornite et de chalcocite fréquentes et de quantités moindres de malachite et occasionnellement d’azurite.
• Les autres sulfures comprennent la molybdénite et, moins fréquemment, la pyrite et la pyrrhotite.
• Les roches hôtes présentent divers degrés d’altération composées de biotite et de feldspath potassique (altération potassique), de séricite, d’épidote, de chlorite et de magnétite.
• La minéralisation se produit généralement le long des plans de foliation, souvent associés à des veinules de quartz.
• La foliation est orientée ENE-WSW et plonge en moyenne de 50° à 60° vers le sud.

Copperfield East est défini comme l’association spatiale de :

• Une forte anomalie de sédiments de fond de lac (« SFL ») en cuivre à l’échelle régionale centrée sur la propriété. L’empreinte comprend également des composants polymétalliques (molybdène, argent, bismuth, tungstène).
• Une forte anomalie du sol en cuivre avec une empreinte polymétallique comparable à l’anomalie SFL définie ci-dessus. L’anomalie forme une cible bien délimitée de 5,5 kilomètres de long sur 500 mètres de large (localement jusqu’à 750 m) dans les contours de l’anomalie SFL. Les valeurs maximales sont de 294 ppm pour le cuivre, 0,161 ppm pour l’or, 0,584 ppm pour l’argent et 42,1 ppm pour le molybdène.
• Un corridor de 10 kilomètres de long d’anomalies PP chargeables d’amplitudes modérées à fortes superposées à l’anomalie du sol en cuivre. La plupart des anomalies PP-chargeables correspondent à des hauts de résistivité ou se produisent le long des contacts d’unités plus résistives (probablement plus d’unités riches en silice). Les anomalies continuent en profondeur et plongent généralement de modérément à fortement vers le sud.
• Deux conducteurs VTEM de 500 mètres de long en corrélation avec des anomalies PP. Dans ce contexte, les anomalies VTEM représentent des cibles intéressantes pour la minéralisation de sulfures massifs à semi-massifs malgré la faible empreinte géochimique des sols due à une épaisse couverture sédimentaire glaciaire.
• Un important champ de blocs minéralisés principalement anguleux à légèrement arrondis qui suit le grand axe de l’anomalie du sol. Les meilleures teneurs des 141 blocs échantillonnés étaient de 20,1 % Cu, 2,99 g/t Au, 58 g/t Ag et 0,24 % Mo.
• Plusieurs affleurements minéralisés à haute teneur dans l’anomalie du sol dans la partie est de la cible où la couverture sédimentaire glaciaire est la plus mince. Les meilleures teneurs sont de 9,81 % Cu, 13,45 g/t Au et 37,6 g/t Ag (échantillon A0366271).

Collectivement, les anomalies PP, l’empreinte de cuivre dans le sol et le champ de blocs minéralisés s’expliquent le mieux par un système minéralisé majeur de Cu-Au-Ag-Mo dans le substratum rocheux de la Propriété (déjà partiellement identifié dans les affleurements minéralisés).

Copperfield West est l’extension vers l’ouest de Copperfield East, et son interprétation est appuyée par de fortes anomalies de cuivre dans les SFL et le même schéma magnétique (haut magnétique linéaire). Peu de travaux d’exploration ont été menés à ce jour dans cette partie du corridor.

Résultats de la prospection

Au total, 268 échantillons rocheux ont été recueillies dans le corridor Copperfield, dont 141 provenant de blocs et 127 provenant d’affleurements. L’exposition des affleurements sur la principale anomalie du sol est généralement faible.

Les principaux résultats ont été présentés dans le communiqué du 9 décembre 2019 :

Cuivre : 80 échantillons ont retourné des teneurs supérieures à 0,2 % Cu, dont 17 échantillons allant de 0,5 % Cu à 1,0 % Cu et 40 échantillons supérieurs à 1,0 % Cu jusqu’à 20,1 % Cu.

Or : 41 échantillons ont donné des teneurs supérieures à 0,2 g/t Au, dont 12 échantillons de 0,5 g/t Au à 1,0 g/t Au, et 11 échantillons supérieurs à 1,0 g/t Au jusqu’à 13,45 g/t Au.

Argent : 40 échantillons ont donné des teneurs supérieures à 5,0 g/t Ag, dont 15 échantillons de 10 g/t Ag à 20,0 g/t Ag, et 16 échantillons supérieurs à 20 g/t Ag jusqu’à 58 g/t Ag.

Molybdène : 18 échantillons ont donné des teneurs supérieures à 0,05 % Mo, dont 12 échantillons supérieurs à 0,1 % Mo jusqu’à 1,0 % Mo.

Comparaison avec le gisement de porphyrique Aitik en Suède

Comme indiqué dans le communiqué de presse de la Société du 16 octobre 2019, plusieurs caractéristiques de la tendance Copperfield suggèrent qu’elle pourrait représenter un analogue archéen du gisement de porphyre paléoprotérozoïque géant suédois Aitik (Cu-Au-Ag-Mo). En production depuis 1968, la mine Aitik de Boliden est la plus grande exploitation à ciel ouvert d’Europe du Nord.

Les caractéristiques géologiques pertinentes du gisement Aitik sont les suivantes :

• Le contexte géologique est caractérisé par des roches dioritiques et volcano-sédimentaires foliées et métamorphisées du Bouclier fennoscandien.
• Les roches hôtes sont des gneiss à biotite, des schistes à quartz-muscovite-(séricite) et de la diorite.
• Les principaux minéraux sulfurés sont la chalcopyrite, la pyrite et la pyrrhotite disséminées et des traces de molybdénite, de bornite localement et de chalcocite.
• L’altération est principalement caractérisée par une altération en biotite, séricite et potassique ; les assemblages épidote-calcite-chlorite-quartz se trouvent principalement le long des zones de failles; des stockwerks de quartz sont présents le long des marges de l’intrusion.
• La foliation est bien développée dans les roches hôtes, avec un pendage d’environ 50° vers l’ouest. La minéralisation est principalement contrôlée structurellement, et l’ensemble de la roche a été métamorphosé en amphibolite.

La mine Aitik fournit des paramètres utiles concernant la géométrie, la taille et les teneurs qui pourraient optimiser la stratégie d’exploration à Copperfield :

• La mine à ciel ouvert principale (Aitik) mesure 4 kilomètres sur 1,1 kilomètre en surface et atteint 450 mètres de profondeur. Une seconde fosse (Salmijärvi) mesure 0,9 sur 0,6 kilomètre et atteint 165 mètres de profondeur. Les gisements ont une largeur moyenne d’environ 500 mètres.
• En 2018, les réserves minérales (prouvées et probables) ont été estimées à 1,148 milliard de tonnes à 0,22 % Cu, 0,14 g/t Au et 1,2 g/t Ag. La production historique totale de minerai de 1968 à 2018 est de 821 millions de tonnes à 0,29 % Cu, 0,17 g/t Au et 1,8 g/t Ag (Boliden Summary Report 2018).
• Une teneur de coupure de 0,06 % Cu est utilisée pour les réserves et les ressources de la fosse Aitik. Le ratio de découverture historique est de 0,95.

PONTOIS

Contexte géologique

La propriété Pontois est localisée dans la Sous-province de La Grande à 15-20 km du contact avec la Sous-province de Minto. La Sous-province de La Grande comprend des assemblages volcano-plutoniques qui reposent sur un socle tonalitique. La propriété couvre une ceinture de roches vertes cisaillée qui a connu très peu d’exploration par le passé. La géologie est corrélée à une forte anomalie en As-Sb-W dans les sédiments de fonds de lacs. Les principales lithologies du secteur appartiennent à la Formation de Keyano (paragneiss, formations de fer, marbres, diatexites et amphibolites basaltiques), interplissées avec la tonalite de La Grande, en contact avec la granodiorite de Nochet au sud-ouest ainsi que la monzodiorite de Polaris à l’est. Pontois se situe à la jonction de deux linéaments régionaux d’envergure, soit la faille E-O de Taïga et la faille SSE-NNO de Pontois-Sud, qui semblent toutes deux suivre les bordures de l’assemblage de roches vertes. Le gradient magnétique met en évidence des plis polyphasés d’échelle kilométrique. Le facies métamorphique varie des amphibolites aux granulites, et un volume important de diatexites est présent dans le secteur de la propriété.

Faits saillant d’exploration

Certains levés historiques régionaux de géophysique et de reconnaissance ont couvert la propriété et ont permis d’identifier des secteurs d’intérêt :

• L’indice de fer du Lac Greece, encaissé dans une formation de fer.
• Plusieurs indices d’U, de Th et de Fe, notamment un indice uranifère dans une faille bréchique du pluton de La Grande avec altération hydrothermale en hématite et silice.

En 2018, Azimut a mené un programme de prospection sur la propriété Pontois dans le cadre d’un programme d’exploration multi-propriétés financé par SOQUEM. Le résultat principal a été la découverte de l’indice « Black Hole ». Les meilleurs résultats aurifères ont été de 6,02 g/t Au, 2,56 g/t Au et 0,90 g/t Au dans des échantillons choisis d’affleurements (communiqué du 8 nov. 2018). Les autres valeurs comprenaient l’argent (jusqu’à 2,61 g/t Ag) et le tellure (jusqu’à 23,7 g/t Te). Des valeurs significatives de cuivre (jusqu’à 0,18 % Cu) ont été obtenues à 2 kilomètres de l’indice, le long de la même tendance géologique. L’or est encaissé dans des métavolcanites mafiques et des dykes intrusifs portant des veines de quartz, près d’un contact cisaillé avec des métasédiments. Le faciès intrusif contient de la pyrite fine disséminée. La zone d’intérêt de 40 mètres sur 20 est ouverte latéralement dans les deux directions. Cela a été suivi par le programme d’exploration 2019, financé et exploité par Azimut, qui consistait en une prospection et un levé de sédiments de fond de lac détaillé. Les travaux antérieurs d’Azimut comprenaient une prospection en 2017 (225 échantillons rocheux ; communiqué du 6 juin 2018) et un levé de sédiments de fond de lac (237 échantillons).

ELEONORE SUD

Faits saillants de l’exploration

La propriété a fait l’objet de trois programmes d’exploration conjoints majeurs de 2016 à 2019, totalisant 8,4 millions $.

Le programme Automne 2018-Hiver 2019 comprenait les travaux suivants (communiqué du 1er octobre 2019) :

• 2 000 mètres de tranchées mécanisées pour exposer la minéralisation et l’altération aurifères dans l’intrusion de tonalite et le long du contact intrusion-métasédiment (1 250 m de tranchées) et les extensions sud-ouest de l’indice « Moni » à haute teneur (750 m de tranchées).
• Un programme de cartographie, de prospection et de géochimie des sols de 2 mois pour développer des cibles supplémentaires dans les parties sud, ouest et centrale de la propriété.
• 7 365 mètres de forage au diamant dans 26 trous se concentrant sur la tonalite Cheechoo sur une longueur de 1,3 kilomètre, testant les extensions sud et ouest de la minéralisation aurifère le long des indices « Contact » et « Moni ».

Depuis 2016, les travaux d’exploration ont inclus 76 trous de forage au diamant sur 15 134 mètres, ainsi que de la prospection détaillée, du décapage, de l’échantillonnage en rainure, de la géochimie de sédiments de fond de lac et un levé magnétique héliporté haute définition (980 km linéaires à 25 m d’espacement) (Communiqués du 16 juin 2016, 9 août 2017, 27 février, 18 juillet et 11 septembre 2018).

Minéralisation aurifère

Depuis 2016, les travaux d’exploration de surface et de forage au diamant se sont concentrés sur un vaste système aurifère encaissé dans la tonalite dans la partie est de la propriété. Le corridor aurifère mesure au moins 2 kilomètres de long sur 600 à 700 mètres de large à l’intérieur de l’intrusion de tonalite Cheechoo et jusqu’à son contact avec la roche métasédimentaire environnante. La minéralisation s’étend au nord-est vers une découverte par Sirios Resources Ltd (« Sirios ») sur sa propriété Cheechoo adjacente et demeure ouverte au sud-ouest. Le corridor est caractérisé par des valeurs aurifères anomales constantes (>0,5 g/t Au), plusieurs réseaux de veines et veinules de quartz, une forte altération sodique, de très faibles concentrations de sulfures (<0,5 %) et de fréquents grains d’or natif.

L’indice « JT » à l’ouest est encaissé dans une séquence métasédimentaire près du contact intrusif-métasédimentaire. Les résultats de forage antérieurs indiquent que la tonalite Cheechoo est également minéralisée dans ce secteur. Cela suggère une extension potentielle de la tendance pour former une forme de demi-anneau d’environ 5,5 kilomètres de long.

Secteur « Moni »

Ce corridor nord-est de 1,8 kilomètre de long se trouve à environ 500 mètres du contact métasédimentaire et comprend les indices « Moni », « 101 » et « Trench ». Cette tendance est caractérisée par un système de veines de quartz-feldspath pegmatitique et de veines à dominance de quartz avec feldspath interstitiel, porteurs d’or natif et de très faibles teneurs en sulfures. Les systèmes filoniens à l’intérieur du corridor restent ouverts en profondeur et latéralement.

Indice « Moni »

Ce système de veines quartzofeldspathiques à haute teneur en affleurement est encaissé dans une tonalite fortement altérée et a été testé par forage jusqu’à une profondeur verticale de 40 mètres sur une longueur de 60 mètres.

Les faciès minéralisés varient latéralement de veines de quartz gris ou noir à une pegmatite quartzofeldspathique portant des traces de 1 à 2 % de minéraux sulfurés (principalement de l’arsénopyrite avec une moindre quantité de pyrite et pyrrhotite) et de petites quantités de tourmaline et de scheelite. Les minéraux d’altération sont la silice, l’albite, la biotite et la chlorite. À ce jour, 345 grains d’or natif ont été observés dans 42 des 82 échantillons en rainure et plus de 20 trous de forage. La tonalite est fortement altérée (albite, silice) et présente un réseau de veines et veinules de quartz régulièrement espacées et de largeurs variables, avec des lisières feldspathiques (veines feuilletées). Le système est orienté NE-SW, montre des signes de plissement et est à peu près parallèle à la tendance de la foliation à fort pendage.

Des forages rapprochés sur l’indice Moni révèlent une veine pegmatitique avec une bonne continuité géométrique. Les valeurs aurifères reflètent généralement la présence d’or natif. L’information provenant de ces sondages suggère que d’autres veines aurifères du même type pourraient montrer une continuité similaire.

Indice « 101 »

Cet indice est situé à 400 mètres au sud-ouest de l’indice Moni. La minéralisation est liée à un réseau de veines et de veinules pegmatitiques de quartz-feldspath contenant de l’or natif dans une tonalite fortement altérée, orientée NE-SW avec un pendage subvertical. Un échantillonnage antérieur d’affleurement a retourné jusqu’à 101 g/t Au. En 2017, un programme de prospection a donné des échantillons choisis à haute teneur sur l’indice 101 (communiqué du 16 novembre 2017), dont quatre (4) avec des teneurs supérieures à 15 g/t Au (15,2 à 67,2 g/t Au). Les échantillons choisis sont sélectifs par nature et ne représentent probablement pas des valeurs moyennes.

Indice « Trench »

L’indice Trench se trouve à 650 mètres au sud-ouest de l’indice Moni (250 m au sud-ouest de l’indice 101). Les échantillons à très haute teneur (jusqu’à 1 500 g/t Au) ont été prélevés dans des blocs anguleux de veines pegmatitiques de quartz-feldspath-(biotite) avec de l’or natif. Ces échantillons pourraient correspondre à un plus gros bloc démantelé. Des blocs de tonalite minéralisée avec de l’arsénopyrite se trouvent également à proximité. Des travaux de prospection antérieurs ont rapporté 247 g/t Au d’un bloc du même secteur, lequel est marqué par une forte anomalie de sol en or-arsenic. Ces rochers minéralisés proviennent possiblement d’une source voisine. En 2017, un programme de prospection a donné des échantillons choisis à haute teneur à l’indice Trench (communiqué du 16 novembre 2017), avec quatre (4) teneurs supérieures à 800 g/t Au (833 à 1 500 g/t Au).

Secteur « Contact »

Cette enveloppe minéralisée et altérée d’épaisseur variable en tonalite varie de plusieurs dizaines de mètres à plus de 100 mètres d’épaisseur en longueur de carotte, avec des intervalles continus de valeurs aurifères anomales. Le forage confirme la présence d’une minéralisation aurifère cohérente le long d’une zone d’au moins 1,4 kilomètre de long et de 150 à 300 mètres de large, adjacente au contact avec les roches métasédimentaires environnantes. Les résultats montrent une continuité géométrique raisonnablement bonne de la minéralisation aurifère et les zones restent ouvertes en aval du pendage et le long de la direction. La minéralisation est caractérisée par des amas de stockwerks de quartz-albite-biotite accompagnés d’arsénopyrite, de pyrrhotite, de pyrite, de scheelite et d’or natif.

L’intrusif montre des signes de foliation et de plissement, et les injections de dykes mafiques (qualifiés de lamprophyres) sont également déformées.

Indice « JT »

Cet indice aurifère est situé de 2,5 à 3 kilomètres à l’ouest des secteurs Contact et Moni. Les séquences sédimentaires de ce secteur présentent des caractéristiques comparables à la stratigraphie encaissant la mine d’or Éléonore située à 12 kilomètres au nord-ouest. À l’indice JT, de l’or a été identifié dans les roches métasédimentaires au-dessus du contact tonalite-métasédimentaire. Les résultats de certains forages historiques indiquent que la tonalite Cheechoo est également minéralisée dans ce secteur (incluant 2,15 g/t Au sur 14,0 m dans le sondage ES08-12). Les intersections aurifères dans la tonalite près du contact intrusif-métasédimentaire pourraient être une extension du corridor de contact pour former une forme de demi-anneau d’environ 5,5 kilomètres de long.

Résultats de forage 2018-2019

Le programme de forage le plus récent a testé les extensions sud et ouest des secteurs Contact et Moni. Les meilleurs résultats comprennent 7,44 g/t Au sur 9,7 m, incl. 63,3 g/t Au sur 0,8 m (forage ES19-156) et 1,02 g/t Au sur 92,0 m, incl. 7,36 g/t Au sur 8,2 m (forage ES19-157).

Exploration le long du secteur Contact

Neuf (9) trous (ES19-150 à ES19-152 et ES19-154 à ES19-159) ont testé la continuité.

Le sondage ES19-156 a recoupé une section titrant 7,44 g/t Au sur 9,7 m. La minéralisation aurifère dans cet intervalle est répartie en tonalite altérée (12,2 g/t Au de 140,3 m à 141,1 m), lamprophyre (63,2 g/t Au de 144,7 m à 145,5 m) et pegmatite (3,86 g/t Au de 141,1 m à 142 mètres).

Le sondage ES19-157 a retourné 1,02 g/t Au sur 92,0 m dans de la tonalite altérée recoupée par plusieurs unités de pegmatite et de lamprophyre altérées. Cette section minéralisée comprend un intervalle de 7,36 g/t Au sur 8,2 m lié à des dykes de lamprophyre déformés et altérés avec des veines de quartz. Des intersections similaires de tonalite minéralisée et altérée recoupées par des pegmatites ont été rapportées dans la plupart des trous forés dans ce secteur.

Forage le long de la Tonalite centrale (entre les secteurs Moni et Contact)

Neuf (9) trous (ES18-134, ES18-135, ES18-143, ES18-145 à ES19-149 et ES19-155) et une (1) extension (ES19-052 EXT) ont testé la section relativement non forée de la tonalite de Cheechoo entre les secteurs Moni et Contact.

Les trous ES18-143 et ES19-147 ont été forés le long d’une section au nord-ouest du trou ES18-128 pour tester l’extension du corridor Contact vers le nord. Chaque sondage a recoupé un intervalle à haute teneur en profondeur : 8,12 g/t Au sur 1,5 m (ES18-143) et 16,7 g/t Au sur 1,5 m (ES19-147).

Forage le long du contact de la tonalite ouest et de l’indice JT

Trois (3) sondages (ES18-136, ES19-153 et ES19-154) ont testé l’extension ouest du corridor Contact à environ 500 mètres à l’ouest du sondage ES17-90 (0,5 g/t Au sur 123,5 m). Les trous ont rencontré une tonalite modérément altérée avec une foliation localement forte, mais n’ont pas recoupé de minéralisation aurifère anomale significative.

Les trous ES18-139 à ES18-142 ont testé l’indice JT à environ 3 kilomètres à l’ouest des secteurs Contact et Moni. Ces sondages ont investigués la tonalite Cheechoo en forant à travers l’ensemble métasédimentaire JT à proximité du forage historique ES08-12 (2,15 g/t Au sur 14 m). La meilleure intersection est de 28,3 g/t Au sur 0,5 m (ES18-140) liée à une étroite veine de sulfures encaissée dans du méta-wacke près d’un contact pegmatitique.

Modèle d’exploration

Plusieurs facteurs indiquent un type de gisement aurifère associé à un système intrusif réduit pour la propriété Éléonore Sud (communiqué du 18 juillet 2018). La mine Fort Knox en Alaska (Kinross Gold Corporation) et le projet Côté Lake en Ontario (IAMGOLD) sont des exemples analogues de gisements aurifères liés à des intrusions à grande échelle. Dans ce scénario, l’évaluation de la géométrie de l’intrusion et de la roche métasédimentaire environnante est essentielle, étant donné que les sommets des intrusions sont généralement considérés comme très prometteurs.

La tonalite Cheechoo de 2,61 Ga est interprétée comme une intrusion en forme de champignon avec un sommet à peu près tabulaire de 450 à 500 mètres d’épaisseur, avec un pendage faible à modéré vers le sud le long de son contact sud et un pendage modéré vers l’ouest le long de son contact ouest (secteur de l’indice JT). L’interprétation actuelle suggère que l’intrusion n’a pas été renversée. La zone de contact est interprétée comme un stockwerk de décompression proche du sommet de l’intrusion.

Estimation des ressources sur la propriété adjacente

La possibilité que le système minéralisé d’Éléonore Sud se poursuit sur la propriété Cheechoo adjacente est fortement appuyée par les résultats publiés par Sirios. Certains des trous forés par Sirios ont été réalisés à 12 mètres de la limite de la propriété d’Azimut. Dans un communiqué daté du 17 novembre 2020, Sirios a annoncé une estimation des ressources minérales présumées dans la fosse de 93,0 millions de tonnes à une teneur moyenne de 0,65 g/t Au pour 1,96 million d’onces d’or en utilisant une coupure de 0,25 g/t Au.

Détails de l’empreinte d’Éléonore Sud et de l’approche de ciblage

Une interprétation et une comparaison rigoureuses des empreintes géochimiques d’Eléonore Sud et de la mine d’or Éléonore de Newmont ont été discutées dans le communiqué du 30 mars 2016. Des anomalies d’or et d’arsenic importantes, cohérentes, fortes et coïncidentes (supérieures au 90e centile) ont été décrites dans des échantillons de sol de l’horizon B sur Éléonore Sud. Dans la plupart des cas, la minéralisation aurifère observée dans les échantillons de roche, les tranchées et les carottes de forage est spatialement liée à ces anomalies du sol (par exemple, l’indice JT). La propriété et la mine d’or de Newmont présentent des caractéristiques comparables.

L’exemple de l’empreinte de la mine Éléonore suggère peu ou pas de déplacement des anomalies or-arsenic du sol à partir de leurs sources de substratum rocheux. Par conséquent, les zones présentant de fortes anomalies géochimiques inexplorées sont considérées comme des cibles de qualité pour des découvertes potentielles près de la surface.

OPINACA A

Faits saillants d’exploration

Une réévaluation du potentiel aurifère de la propriété à l’aide de travaux d’exploration antérieurs et de nouvelles informations régionales (communiqué du 6 juillet 2017) a conclu que deux indices aurifères majeurs (Charles et Inex) pourraient être liés par un axe prospectif de 20 kilomètres défini par des critères géophysiques, géologiques et paramètres géochimiques, y compris les anomalies du till. Ce secteur sous-exploré se caractérise par : a) la continuité de la signature magnétique entre les deux indices ; b) anomalies en arsenic, antimoine et bismuth dans les sédiments de fond de lac ; c) anomalies aurifères dans les dépôts glaciaires ; et d) des preuves locales de plissement pouvant servir de pièges à la minéralisation aurifère.

Le programme d’exploration précédent était un programme combiné de 850 000 $ sur les propriétés Opinaca A et B en 2014, financé et opéré par Hecla. Le programme, qui faisait suite à la géophysique au sol, à la prospection et au forage au diamant de 2007-2008, comprenait un programme de 205 000 $ sur Opinaca A (2 317 m en 9 trous, prospection, canalisation et échantillonnage de till), qui a prolongé le prospect Charles et amélioré la définition des cibles dans la zone. Les principaux résultats sont résumés dans les descriptions ci-dessous (communiqués du 9 août et du 7 décembre 2007, du 2 septembre 2008 et du 19 mars 2015).

L’indice aurifère Charles d’un kilomètre de long est encaissé dans un paragneiss riche en biotite avec des veines de quartz et jusqu’à 15 % de sulfures (pyrite, pyrrhotite). Plusieurs échantillons choisis présentent de hautes teneurs en or (jusqu’à 42,34 g/t Au). La meilleure intersection de forage était de 2,7 g/t Au sur 2,0 m (forage AC-07-01).

L’indice aurifère Inex de 1,7 kilomètre de long est associé à une roche riche en grenat-biotite-amphibole-silice encaissée dans des paragneiss. L’or est libre ou associé à de la pyrite et de la pyrrhotite. Les meilleurs échantillons choisis ont retourné jusqu’à 50,9 g/t Au et le meilleur forage a retourné 9,03 g/t Au sur 0,6 m (trou OP-06-02).

L’indice Smiley (4,24 g/t Au sur 1,0 m dans le sondage OS-08-04-A), situé à 800 mètres au nord de la limite avec la propriété de la mine Éléonore, est positionné le long d’un axe prospectif de 2,5 kilomètres de long orienté vers le nord et supporté par des données magnétiques. Cette cible est caractérisée par une anomalie aurifère majeure dans le till couplée à une anomalie en or-arsenic dans le sol et par une altération localement intense en grauwackes et paragneiss.

OPINACA B

En mars 2010, Everton a acquis sa participation de 50 % dans la propriété Opinaca B. En septembre 2010, Hecla a signé une entente tripartite avec Azimut et Everton sur les propriétés Opinaca A et B (communiqué du 16 septembre 2010). Les parties ont modifié l’entente le 14 novembre 2014 pour exclure les claims d’Opinaca A. Selon les termes de l’entente modifiée, Hecla a l’option d’acquérir une participation de 50 % dans la propriété Opinaca B en effectuant des paiements cumulatifs en espèces de 580 000 $ et en engageant un total de 6 millions de dollars en travaux d’exploration sur quatre (4) ans (prolongés de deux (2) ans supplémentaires selon un amendement le 15 novembre 2013). Hecla peut gagner un intérêt supplémentaire de 10 %, pour un intérêt total de 60 %, en effectuant des paiements cumulatifs en espèces de 300 000 $ et en engageant au moins 3 millions de dollars en dépenses d’exploration sur trois (3) ans à compter de la date de l’élection, et en remettant un rapport indépendant d’étude de préfaisabilité au plus tard au quatrième anniversaire. La Société a reçu des paiements en espèces de 290 000 $ sur la première option. Hecla n’a pas choisi d’aller de l’avant avec la deuxième option. Azimut détient une participation de 25 % dans la propriété.

Programmes d’exploration

En 2017 et 2018, l’exploration financée par Hecla comprenait un programme de forage au diamant de 2 945 mètres (12 trous) sur plusieurs indices aurifères (Dominic : 4 trous ; Fishhook : 4 trous ; D8 : 2 trous ; Eric : 1 trou ; et Claude : 1 trou), un levé magnétique héliporté de 1 495 kilomètres linéaires, un levé géochimique de sol donnant 483 échantillons et des levés magnétiques et EM au sol (communiqués du 19 juin et du 9 novembre 2017).

En 2015 et 2016, les travaux d’exploration financés par Hecla comprenaient la prospection (1 021 échantillons choisis de roches ou de flotteurs ; 96 échantillons de sol), le décapage mécanisé et le creusage de tranchées dans six zones, et l’échantillonnage en rainure (153 échantillons en 2015 et 202,2 m en 2016) (communiqués du 25 novembre 2015 et 23 janvier 2017).

En 2012, des travaux de terrain avec un ancien partenaire ont permis de découvrir les indices D8, Eric et Penelope. Le programme comprenait 622 kilomètres linéaires de levé magnétique et électromagnétique, 684 échantillons de sol, 243 échantillons choisis de roches, 290 échantillons en rainures sur 258,35 mètres de rainures et 93 échantillons de till. Les travaux d’exploration antérieurs en 2007 et 2008 par le partenaire Everton comprenaient des levés PP et magnétique au sol, des forages et de la prospection dans les secteurs des indices Claude et Dominic, et des forages au diamant sur l’indice Dominic (communiqués des 9 août et 7 décembre 2007 et 2 septembre 2008).

Faits saillants de la minéralisation et de l’exploration

Les résultats les plus significatifs proviennent de l’indice Dominic, qui correspond à une veine plissée d’épidote-amphibole-quartz-feldspath encaissée dans des métasédiments à proximité d’une intrusion felsique. Partant de la minéralisation, le sondage OP-17-51 a recoupé 0,61 g/t Au sur 30,7 m dans une brèche chloritique, incluant deux intervalles à plus haute teneur : 2,38 g/t Au sur 2,0 m et 3,21 g/t Au sur 1,7 m.

Un forage précédent a donné 0,6 g/t Au sur 1,2 m. Plusieurs échantillons choisis d’affleurements métasédimentaires titraient plus de 0,1 g/t Au, dont un échantillon de roche pyritisée, silicifiée et chloritisée avec des veines de quartz et de pegmatite titrant 6,1 g/t Au, 4,5 g/t Au et 1,7 g/t Au, et deux échantillons contenant des sulfures et/ou de la magnétite titrant 1,4 g/t Au et 1,1 g/t Au. Plusieurs échantillons en rainures ont retourné des valeurs supérieures à 0,1 g/t Au, dont 1,8 g/t Au sur 0,75 m et 1,2 g/t Au sur 1,0 m.

L’indice « Fishhook » est une anomalie magnétique liée à une unité sédimentaire riche en fer. Les cibles de forage correspondent à des zones d’altération et de failles possibles. Le sondage OP-17-49 a retourné 1,06 g/t Au sur 1,5 m dans une zone de faille.

L’indice D8 est caractérisé par une zone de cisaillement cisaillée et altérée de 20 mètres de largeur, riche en arsénopyrite-tourmaline dans des métasédiments (0,55 g/t Au sur 4,0 m en tranchée), des veines de quartz encaissées dans des amphibolites (échantillon en rainure de 2,3 g/ t Au sur 1,0 m) et un ensemble d’anomalies PP d’environ 150 à 200 mètres de largeur. Un échantillon choisi d’un bloc de wacke chloritisé avec des veinules de quartz-feldspath-tourmaline a donné 3,0 g/t Au.

La minéralisation de l’indice Claude est associée à des veines et veinules de quartz-tourmaline. Les forages ont donné une intersection de 0,22 g/t Au sur 187 m (incluant 1,0 g/t Au sur 21,5 m), des échantillons choisis ont rapporté 5,8 g/t Au et 4,3 g/t Au, et une rainure a titré 2,4 g/t Au sur 0,5 m.

La minéralisation de l’indice Eric est liée à des sédiments calco-silicatés (altérés) et à des pegmatites à arsénopyrite-tourmaline dans une cible géochimique de sol arsenic-or kilométrique. Huit (8) échantillons choisis ont titré au-dessus de 0,1 g/t Au, dont deux au-dessus de 0,5 g/t Au. Des valeurs marginales ont été obtenues dans un sel trou de 2017.

L’indice Penelope a livré 10 échantillons choisis avec des teneurs supérieures à 0,1 g/t Au, dont quatre avec des valeurs supérieures à 0,5 g/t Au jusqu’à 4,26 g/t Au. La minéralisation est associée à des veines et veinules de quartz-tourmaline.

OPINACA D

Emplacement stratégique près de la mine d’or Éléonore
La propriété Opinaca D est située environ 8 km au nord-ouest de la propriété mine d’or Éléonore de Goldcorp. Elle est constituée de 167 claims en un bloc couvrant une superficie totale de 87,1 km2 (au 21 avril 2016). La propriété Opinaca D est située à environ 320 km des villes de Matagami et Chibougamau, et environ 850 km au nord de Montréal.

Faits saillants d’exploration
L’exploration sur la propriété Opinaca D a débuté en 2005 et a inclus la cartographie géologique de reconnaissance et la prospection sur un certain nombre de cibles d’exploration définies par des anomalies VTEM et/ou géochimiques du sol. Les levés géochimiques des sols ont confirmé une large tendance de fortes anomalies en or, arsenic et antimoine, avec des valeurs maximales respectives de 7,32 g/t Au, 447 ppm As et 2,3 ppm Sb. Les anomalies n’ont pas encore été testées par forage. En 2018, 339 échantillons de roches ont été prélevés lors d’un programme de prospection. Plusieurs cibles de forage ont été définies sur le projet.

GALINÉE

Contexte géologique

La propriété Galinée est située au nord de la limite entre la Sous-province de La Grande et la Sous-province d’Opinaca. Cette limite est associée à la zone de cisaillement de Quentin. Les roches qui composent la propriété sont généralement intrusives felsiques : tonalite, granite et granodiorite. Dans la partie ouest de la propriété, il y a le paragneiss de la Rivière Salomon riche en biotite. Il y a également l’amphibolite de Trieste, des basaltes et gabbros associés à une zone de cisaillement. Le métamorphisme est au faciès supérieur des amphibolites jusqu’au faciès des granulites.

Faits saillants d’exploration

Les travaux antérieurs dans le secteur comportent plusieurs levés géochimiques de sols et de tills, une campagne de six trous de forage, plusieurs campagnes de prospection, de l’échantillonnage de minéraux lourds pour le diamant ainsi qu’un levé géophysique héliporté (magnétique et radiométrique). Ces travaux ont été réalisés entre 1995 et 2017. Certains indices historiques correspondent à des hauts magnétiques linéaires à la bordure nord-est de la propriété :

• L’indice Savon or (1,18 g/t Au), découvert par Mines Virginia en 2009, est caractérisé par un basalte minéralisé et altéré. À 175 m vers l’est par rapport à Savon or, un bloc de veines de quartz a livré une teneur de 1,74 g/t Au.
• L’indice Pankot’s Palace (5,09 g/t Au), associé à des veinules millimétriques de chalcopyrite et pyrite recoupant un paragneiss à biotite finement grenu.

Un programme d’évaluation multi-propriétés financé par SOQUEM en 2018 comprenait des travaux de terrain sur la propriété Galinée, qui ont mené à la découverte par prospection de l’indice Gamora (jusqu’à 2,17 g/t Au) encaissé dans la tonalite, reconnu sur une surface de 130 mètres sur 30 mètres. Vingt-six (26) échantillons choisis ont donné des valeurs supérieures à 0,1 g/t Au, dont six (6) échantillons obtenant des valeurs de 0,53 g/t Au à 0,84 g/t Au et un (1) échantillon obtenant 2,17 g/t Au (communiqué du 13 novembre 2018). À environ 5 kilomètres à l’ouest, une traînée de dispersion de grains d’or dans le till a livré un échantillon contenant 52 grains d’or délicats, suggérant une source proximale. Un amas multikilométrique très inhabituel de valeurs aurifères dans les sédiments de fond de lac a également été identifié (communiqué du 31 mai 2018). La Société a l’intention d’effectuer un échantillonnage de till et une prospection de suivi.

DESCELIERS

Faits saillants d’exploration

En 2018, un programme d’exploration multi-propriétés financé par la SOQUEM comprenait des travaux sur la propriété Desceliers. Un levé géophysique héliporté DIGHEM (1 017 km linéaire) a été suivi d’un court programme de prospection (60 échantillons choisis). Collectivement, les travaux ont défini des cibles robustes, notamment pour un potentiel d’IOCG et de gisements magmatiques de Ni-Cu. Le programme 2019, financé et opéré par Azimut, comprenait une prospection ciblée.

Des travaux de reconnaissance en 2017, qui ont fait suite à un levé de sédiments de fonds de lacs en 2016, ont donné les résultats suivants à partir de 192 échantillons choisis :

• Un champ de blocs minéralisés (valeurs anormales d’Au, Ag, As, Bi, Co et Cu) dans une zone cible mesurant 7 kilomètres sur 4 kilomètres. La source du substratum rocheux des blocs est considérée comme proximale. Les meilleurs résultats incluent :
  • 0,33 g/t Au, 493 ppm Cu
  • 0,2 g/t Au, 1,03 g/t Ag, 173 ppm Co, 562 ppm Cu, 0,14 % Zn
  • 5,90 g/t Ag, >1 % As, 287 ppm Cu
  • 0,22 g/t Au, 8,36 g/t Ag, >1 % As, 551 ppm Cu
• Deux affleurements minéralisés situés à 1,7 kilomètre l’un de l’autre dans une zone cible mesurant 4 kilomètres sur 3 kilomètres. Les échantillons ont donné les résultats suivants :
  • > 500 ppm REE, > 500 ppm Y, 377 ppm Zr, > 1 % P, 619 ppm Mo, 0,32 % Pb
  • 140 ppm Cu, 235 ppm Y, > 500 ppm Zr

MERCATOR

Contexte géologique

Mercator est située dans la Province géologique du Supérieur, plus précisément dans la partie est de la Sous-province d’Opinaca, près de la limite sud-ouest de la Sous-province de haut grade métamorphique d’Ashuanipi.

La géologie sur la propriété est définie par des bandes de paragneiss généralement orientées N-S d’environ 2 à 8 km de large, recoupées d’intrusions de diatexite et de plutons de granite, granodiorite et tonalite. La séquence entière est recoupée par de nombreux dykes de diabase.

Faits saillants d’exploration

Les sédiments de fonds de lacs dans la région montrent une forte empreinte multi-élémentaire avec des valeurs maximales de 316,7 ppm Cu, 1,58 ppm Ag, 0,92 ppm Bi, 29,3 ppm Mo, 29,2 ppm Pb, 251,8 ppm Zn, 39 ppm Y, 21,1 ppm W, 259,3 ppm Ni et 116,6 ppm Co.

Sur une propriété située à proximité au nord-est, Stelmine Inc. a rapporté des échantillons choisis titrant jusqu’à 7,4 g/t Au et 3,0 g/t Au dans une formation de fer.

Sur Mercator, un horizon uranifère de 300 m de long a livré des mesures de plus de 8 000 cps et des échantillons choisis avec des valeurs de 2 260 ppm U, 2 160 ppm U et 930 ppm U. Parmi les quelques autres échantillons choisis prélevés sur la propriété, plusieurs révèlent des anomalies multi-élémentaires, incluant un échantillon avec des teneurs de 132 ppm Co, 388 ppm Cu, 31 ppm Li et 844 ppm Ni.

Les principaux types de cibles sont l’or encaissé dans des formations de fer, le cuivre-or associé à des intrusions, le nickel-cuivre-cobalt d’origine magmatique, et la minéralisation de type IOCG.

VALORE

Texte Valore

CORNE

Contexte géologique

La propriété Corne est située dans la Province géologique du Supérieur, plus précisément dans la partie est de la Sous-province d’Opinaca, près de la limite avec la Sous-province d’Opatica. Une carte géologique préliminaire de la région du Lac Cadieux a été publiée par le Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (« MERN »), documentant les résultats d’un levé régional du socle rocheux qui a eu lieu en 2018. Le rapport complet est disponible sur le site web de SIGÉOM : http://gq.mines.gouv.qc.ca/bulletins-geologiques/lac-cadieux/.

La région du Lac Cadieux est caractérisée par du plissement régional et la propriété Corne est centrée sur une zone de déformation. Les roches sur la propriété sont associées à deux complexes de la Sous-province d’Opinaca :

• Le Complexe de Laguiche, composé de paragneiss et de métatexites dérivés de wackes et d’arénites.
• Le Complexe de Mabille, constitué des lithologies suivantes :
• Basalte amphibolitique, amphibolite à grenat et tuf
• Péridotite foliée
• Gabbro et diorite à biotite et magnétite fortement foliés
• Granite et granodiorite à biotite et magnétite foliés
• Tonalite et diorite quartzifère à biotite et magnétite foliées

Faits saillants d’exploration

Le gîte MacLeod–Pointe Richard est situé à environ 20 km au nord-ouest de la propriété Corne. La zone principale (1 200 m x 50 m) contient des ressources indiquées de 18,18 Mt à 0,60 % Cu, 0,094 % Mo, 4,48 g/t Ag et 0,06 g/t Au. La minéralisation est encaissée dans des paragneiss migmatitiques, au contact avec le Batholite de MacLeod et au sein de l’intrusion.

Le MERN a prélevé les premiers échantillons choisis (22) sur la propriété en 2018 dans le cadre de son programme de cartographie. Toutefois, Corne n’a jamais été explorée ni vérifiée par forage par une société d’exploration, de telle sorte qu’aucun indice n’y est répertorié.

Un levé régional de sédiments de fonds de lacs a livré des valeurs atteignant 223 ppm Cu, 0,60 ppm Ag, 0,41 ppm Bi et 10,7 ppm As.

WABAMISK

Contexte géologique

La propriété Wabamisk est située dans la Province archéenne du Supérieur, au contact entre les sous-provinces de La Grande et d’Opinaca. Cette limite est contrôlée par une zone de déformation régionale majeure orientée E-O. La propriété couvre des lithologies volcano-plutoniques de la Sous-province de La Grande et des unités métasédimentaires de l’Opinaca. Wabamisk présente un contexte géologique et une signature géochimique comparables à ceux de la mine d’or Éléonore.

Faits saillants d’exploration

L’exploration initiale en 2005 a identifié plusieurs zones cibles aurifères majeures qui comprenaient la plupart des indices aurifères historiques connus. Depuis lors, un levé géochimique du sol en 2006 a été suivi par de la prospection de 2007 à 2009 (échantillonnage choisi), de la cartographie, des levés de PP, un échantillonnage du sol, un échantillonnage en rainure et un premier programme de forage au diamant qui a recoupé des sulfures ou du graphite avec peu ou pas d’or.

En 2010, Newmont a complété un programme de forage au diamant de 8 trous (2 800 m) qui a identifié deux zones prometteuses pour l’or dans la moitié ouest de la propriété. Le meilleur résultat de six (6) forages sur l’indice GH était de 2,3 g/t Au sur 4,3 m dans une large enveloppe définie par 19 m titrant 0,7 g/t Au, 0,39 % Sb et 0,20 % As. Cette zone à or-antimoine-arsenic est associée à une intrusion de diorite et à des roches métasédimentaires. La minéralisation est caractérisée par des sulfures de Sb et d’As sous forme de disséminations et de veinules accompagnées de séricitisation et de silicification. La zone cible est longue de 3,5 kilomètres, délimitée par des anomalies coïncidentes de sol (Sb, As) et géophysiques (PP). L’empreinte d’altération-minéralisation indique un fort potentiel d’exploration latéralement et en profondeur.

Le deuxième secteur, l’indice Dome-ML, mesure 1,7 kilomètre de long et a livré plusieurs valeurs historiques à haute teneur en or (jusqu’à 80,7 g/t Au) dans des échantillons choisis prélevés dans des unités volcaniques mafiques cisaillées et altérées et une intrusion dioritique.

De 2012 à 2015, Newmont a financé des programmes de travaux comprenant de la prospection (651 échantillons choisis), un levé géochimique du sol (3 890 échantillons), un levé PP sur des zones de cisaillement altérées qui ont justifié des travaux supplémentaires et un levé magnétique héliporté à haute résolution (3 502 km de ligne). Ces programmes ont mené à la découverte d’un nouveau secteur favorable dans la partie ouest de la propriété caractérisé par des anomalies d’or dans le sol, notamment 12,45 g/t Au à partir d’une veine de quartz dans un échantillon choisi. Les autres résultats de prospection comprenaient 2,42 % Cu, 0,41 g/t Au et 23,6 g/t Ag (échantillon choisi); 1,42 % Cu et 7,1 g/t Ag (échantillon choisi) ; et 1,01 % Cu, 0,67 g/t Au et 9,1 g/t Ag (bloc) (commuiqué du 19 mars 2015).

En 2018, Newmont a engagé Geo Data Solutions Inc. pour effectuer un levé héliporté SkyTEM au-dessus de la propriété à un espacement de 100 mètres pour une couverture totale de 3 322 kilomètres linéaires. L’objectif était d’améliorer la définition de la cible en délimitant des conducteurs de haute qualité sur le projet.

CHROMASKA

Contexte géologique

La propriété partage plusieurs similitudes géologiques et géophysiques intéressantes avec le complexe intrusif de Black Thor, hôte du principal gisement de chromite dans le district du « Ring of Fire » du nord de l’Ontario (ressources mesurées et indiquées de 137,7 Mt à 31,5 % Cr2O3 et ressources inférées de 26,8 Mt à 29,3 % Cr2O3 : site Web de Noront Resources Ltd) ; aussi, les âges des deux complexes intrusifs semblent être très proches (Black Thor : 2 734 Ma ; Chromaska ​​: 2 739 Ma).

Faits saillants d’exploration

La minéralisation de chrome à Chromaska ​​a été découverte en 2010. Elle se présente sous forme d’horizons de chromitite disséminée à massive dans un horizon prospectif bien défini le long d’une intrusion ultramafique de 4 kilomètres de long. Les deux principaux faciès minéralisés sont ultramafiques (couches de chromite massives à semi-massives) et des dykes ou filons-couches riches en chromite (communiqué du 19 mai 2011). Les principaux indices sont « Sledgehammer », qui peut être tracé en surface sur 100 mètres dans un haut magnétique mesurant 200 mètres sur 900 mètres, et « Dominic », qui se trouve dans une dépression magnétique.

Une étude minéralogique préliminaire a indiqué des grains de chromite très grossiers dans une matrice d’aluminosilicate riche en magnésium (Communiqué du 19 mai 2011). Par conséquent, un broyage primaire devrait être suffisant pour libérer facilement la chromite de la gangue de silicate. Une étude minéralogique subséquente des grains de chromite a indiqué une teneur en Cr2O3 de 44,5 % et des rapports Cr/Fe allant de 1,63 à 2,4 (Communiqué du 19 janvier 2017).

Programme de forage initial

En 2018, Azimut a complété un programme de forage au diamant autofinancé composé de quatre (4) trous totalisant 1 002 mètres (communiqué du 29 mai 2018). Les forages CHR18-03 et CHR18-04 ont recoupé des horizons à chromite semi-massifs à massifs à l’intérieur d’une large enveloppe à chromite disséminée. Une phase supplémentaire de travaux (3 forages totalisant 370,5 m et échantillonnage en rainures) a été complétée afin d’évaluer davantage la continuité latérale des horizons de chromitite.

Levé gravimétrique au sol

En 2017, Azimut a réalisé un levé gravimétrique au sol autofinancé (communiqués du 21 février et du 8 mai 2017) pour investiguer la zone cible principale dans la partie centrale de l’intrusion où l’échantillonnage en rainure a obtenu 17,21 % de Cr2O3 sur 7,54 m, afin d’évaluer le potentiel de la propriété pour les sulfures massifs Ni-Cu-EGP et de caractériser l’empreinte et les extensions des indices « Dominic » et « Sledgehammer ».

L’anomalie gravimétrique résiduelle mesure 1,2 kilomètre de long et jusqu’à 200 mètres de large et reste ouverte au nord et au sud. La position de l’anomalie est stratigraphiquement élevée dans l’intrusion, ce qui est un critère favorable pour les filons-couches de chromite. Une modélisation d’inversion a été réalisée pour construire des modèles 3D souterrains pour expliquer l’anomalie. Les résultats suggèrent un corps important, généralement plus développé en dessous d’une profondeur de 50 mètres, peut-être un corps de chromite à pendage subvertical de taille substantielle, ou des disséminations/interdigitations minces de chromite dans des roches hôtes à haute densité (dunite, harzburgite).

Résultats de la prospection et de l’échantillonnage en rainures

À la fin de l’automne 2016, 59 échantillons en rainures ont été prélevés (longueur cumulée de 53,10 m dans 5 rainures) en plus de 14 échantillons choisis (communiqué du 19 janvier 2017). Le meilleur échantillon était de 33,2 % Cr2O3 sur 3,55 m. Les longueurs des rainures étaient limitées par un mort-terrain épais et un ruisseau.

Les meilleurs résultats à ce jour sont :

• 17,21 % Cr2O3 sur 7,54 m, dont 33,2 % Cr2O3 et 0,41 g/t EGP (Pt, Pd) sur 3,55 m (inidce Dominic, rainure 3). Le meilleur résultat le long de cette rainure est de 40,24 % Cr2O3 sur 1,55 m ;
• 5,13 % Cr2O3 sur 22,49 m, dont 23,1 % Cr2O3 sur 0,55 m, 19,57 % Cr2O3 et 0,20 g/t EGP sur 2,60 m (indice Sledgehammer, rainure 1);
• 8,59 % Cr2O3 sur 6,54 m, dont 17 % Cr2O3 et 0,22 g/t EGP sur 1,18 m, 22,5 % Cr2O3 et 0,14 g/t EGP sur 0,98 m (indice Sledgehammer, rainure 2).

REX-DUQUET

Contexte géologique

La propriété Rex-Duquet est située dans la Sous-province de Minto, plus précisément dans le domaine de Qalluviartuuq. Ce domaine est composé d’unités plutoniques, regroupées en diverses suites ou complexes magmatiques felsiques à ultramafiques, et de roches volcano-sédimentaires, qui sont présentes sur la propriété. Ces unités sont recoupées par la carbonatite du lac Couture, d’âge Archéen tardif (ca 2 659 Ma) ainsi que par le diatrème de Kuuvaluk. Deux différents réseaux de linéaments orientés ONO-ESE à NO-SE soulignent des structures cassantes de type fragile-ductile.

La propriété appartient au Corridor de Rex, défini par une forte anomalie en cuivre de 300 km de long dans les sédiments de fonds de lacs associée à une forte anomalie en terres rares de 100 km de long. Ces informations, ainsi que les résultats des différentes campagnes de prospection effectuées par Azimut depuis 2010 confirment le potentiel de la propriété pour des systèmes de type polymétallique, IOCG, SMV et associés à des cisaillements (Cu-Au).

Faits saillants d’exploration

Des travaux d’exploration sporadiques ont été effectués sur la propriété depuis 1998 par Mines d’or Virginia inc., Cominco Ltd, SOQUEM inc., et Hope Bay Gold Corporation.

Azimut a commencé à acquérir des claims pour l’ancienne propriété Rex en 2009. Les claims Duquet ont été ajoutés en 2015 lorsqu’ils ont été acquis des copropriétaires Osisko Gold Royalties Ltd (par l’intermédiaire de la filiale en propriété exclusive Osisko Exploration Baie James Inc.), Newmont Northern Mining ULC et SOQUEM (communiqué du 7 octobre 2015). Tous les droits, titres et intérêts dans l’ancienne propriété Duquet ont été transférés à Azimut en contrepartie d’une redevance globale sur le rendement net de fonderie (« NSR ») de 2,25 % sur ces claims, avec une redevance de 0,75 % NSR payable à chacun des trois copropriétaires précédents.

Le programme d’exploration de 2019 comprenait un levé spectrométrique Mag-EM (HELITEM) héliporté (1 720,7 km linéaire) ainsi qu’une prospection détaillée, qui ont mené à la découverte de plusieurs nouvelles zones minéralisées avec des teneurs allant jusqu’à 141 g/t Au et 13,65 % Cu (voir rubriques Mousquetaires et Subtil ci-dessous ; communiqué du 6 novembre 2019).

Zones minéralisées

Plus de 20 indices de cuivre ou polymétalliques (cuivre-or-argent-cobalt-tungstène) ont été identifiés depuis l’annonce de la découverte initiale de cuivre en 2010. Les résultats de forage, appuyés par des données de prospection, géologiques, structurales et géochimiques, ont confirmé plusieurs cibles de type IOCG de plusieurs kilomètres. Les plus importantes sont décrites ci-dessous (communiqués du 4 septembre et du 6 novembre 2019).

Zone Mousquetaires

La zone Mousquetaires correspond à une faille cassante cuprifère recoupant une formation de fer foliée, renvoyant des teneurs allant jusqu’à 13,65 % Cu, 0,12 % Mo et 25,9 g/t Te. Cette zone peut représenter l’extension latérale de la zone cuprifère RBL de 3km contrôlée par faille, située à 10 kilomètres au NNO, qui a retourné des teneurs allant jusqu’à 11,6 % Cu. La zone est reconnue sur 1 050 mètres de long par 80 mètres de large, orientée NNO-SSE avec un pendage de 70° à 80° NE, recoupant une formation de fer fortement magnétique, et largement ouverte. Les roches encaissantes sont variables : formation de fer, gabbro, diorite, volcanites mafiques et felsiques et paragneiss. La minéralisation est dominée par de la chalcopyrite semi-massive à disséminée, avec de la pyrite, de la pyrrhotite, de la magnétite et un peu de bornite, associée à des veines et veinules de quartz dans un contexte tectonique fragile. L’altération est caractérisée par de la chlorite, de l’hématite ainsi que des veinules de magnétite à proximité de la minéralisation; par l’épidote, la silice et plus de feldspath en aval de la minéralisation. Le contrôle principal de la minéralisation est une faille cassante avec d’importantes extensions possibles.

Zone subtile

La zone subtile est un système aurifère à haute teneur associé à un cisaillement avec de l’argent et du zinc, renvoyant des teneurs allant jusqu’à 580 g/t Au (trouvé en 2012) et 141 g/t Au, 915 g/t Ag et 7,87 % Zn. Cette zone apparaît latéralement avec un groupe de 10 indices situés 5 à 12 kilomètres plus au sud sur la propriété, donnant jusqu’à 133,5 g/t Au, 851 g/t Ag, 9,09 % Zn, > 500 g/t Te, 1,6 % Cu et 0,87% W.

La zone est reconnue sur une superficie de 500 mètres de long sur 150 mètres de large, orientée NNO-SSE avec un pendage subvertical et largement ouverte le long de cet axe. Les roches hôtes sont le paragneiss, l’orthogneiss et l’amphibolite. La minéralisation est dominée par la pyrite associée à des veines de quartz centimétriques à décimétriques généralement subparallèles à la foliation, accompagnées de sphalérite, galène, chalcopyrite, pyrrhotite et arsénopyrite. La zone est marquée par des teneurs en or élevées (jusqu’à 580 g/t Au) associées à de l’argent (jusqu’à 915 g/t Ag), du zinc (jusqu’à 7,87 % Zn) et, localement, du tellure (jusqu’à 11,7 g/t Te), tungstène (jusqu’à 0,5 % W) et molybdène (jusqu’à 0,25 % Mo). L’altération est caractérisée par la silice, la chlorite, la séricite et l’hématite. Le contrôle principal de la minéralisation est la foliation. Le plissement isoclinal, comme suggéré par le motif magnétique, peut augmenter la largeur de la zone.

Zones RBL et CM

La zone RBL mesure au moins 3 kilomètres de long sur 50 à 200 mètres de large, avec une teneur maximale à ce jour de 11,3 % Cu (échantillon choisi). Le programme de forage inaugural en 2011 (1 764 m dans 23 trous courts : 21 rotatifs + 2 RC) a donné les meilleures teneurs suivantes : 0,34 % Cu sur 4,58 m, 0,13 % Cu sur 9,14 m, 0,14 % Cu sur 13,72 m, 0,64 % Cu sur 1,52 m et 0,17 % Cu sur 6,10 m (communiqué du 9 février 2012). Une enveloppe de minéralisation et d’altération est reconnaissable sur toute la zone, et les résultats de forage ont révélé que les valeurs de cuivre sont fréquemment associées à des valeurs anormales de cobalt et de tungstène dans une large enveloppe (jusqu’à 200 m) contenant des anomalies en baryum, manganèse, phosphore et fer.

La zone CM mesure au moins 2,5 kilomètres de long sur 50 à 100 mètres de large avec une teneur maximale à ce jour de 4,3 % Cu (échantillon choisi; communiqué du 13 octobre 2010). Une enveloppe de minéralisation et d’altération est reconnaissable sur toute la zone à la surface, et le programme de forage de 2011 (408 m en 6 trous courts : 5 rotatifs + 1 RC) a révélé un fort système d’altération de 150 mètres de large, contenant des anomalies en cuivre, cobalt, tungstène, molybdène, baryum, manganèse, phosphore et fer (communiqué du 9 février 2012).

Encaissées dans des gneiss migmatitiques, les zones RBL et CM sont décrites comme de vastes systèmes hydrothermaux fragiles de la fin de la tectonique avec des veines, des veinules et des brèches. Les deux contiennent de la chalcopyrite, de la bornite et de la pyrite, ainsi que des réseaux intenses de magnétite et/ou d’hématite avec ou sans veines et veinules de quartz. L’altération est dominée par une forte altération potassique et une silicification omniprésente localement accompagnée d’albite, de chlorite et d’épidote. Situées à 30 kilomètres l’une de l’autre, les zones sont spatialement associées à deux grandes structures subparallèles suggérant d’importants systèmes à l’échelle régionale profondément enracinés.

Le contexte géologique des zones RBL et CM (grands systèmes d’altération et de brèche spatialement associés à des structures d’échelle régionale) suggère une profondeur importante des systèmes. Les deux zones présentent un excellent potentiel d’extension en raison de leurs fortes signatures magnétiques et empreintes géochimiques dans les sédiments de fond de lac. Azimut les considère comme des cibles significatives de type IOCG. De plus, les deux zones, espacées de 27 kilomètres, démontrent l’échelle régionale de la minéralisation sur la propriété Rex-Duquet.

REX-SUD

Contexte géologique

La propriété Rex Sud est située dans la Sous-province de Minto, plus précisément dans le domaine de Qalluviartuuq. Ce domaine est composé d’unités plutoniques, regroupées en diverses suites ou complexes magmatiques felsiques à ultramafiques, et de roches volcano-sédimentaires, qui sont présentes sur la propriété. La propriété est centrée sur le Complexe Intrusif de Qalluviartuuq, qui est une intrusion granitique à fluorine-topaze. Elle est traversée par le corridor structural de la Zone Allemand-Tasiat reconnue par le Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (« MERN ») comme une structure crustale profonde à potentiel diamantifère.

La propriété appartient au Corridor de Rex, défini par une forte anomalie en cuivre de 300 km de long dans les sédiments de fonds de lacs associée à une forte anomalie en terres rares de 100 km de long. Ces informations, ainsi que les résultats des différentes campagnes de prospection effectuées par Azimut depuis 2010, confirment le potentiel de la propriété pour des systèmes de type polymétallique, IOCG, SMV et associés à des cisaillements (Cu-Au).

Faits saillants d’exploration

À partir des années 1990, le secteur a fait l’objet de travaux ponctuels de cartographie et de prospection ainsi que quelques levés locaux de géophysique aéroportée et au sol. Quelques petits programmes de forages furent complétés sur certains indices par SOQUEM et ses partenaires de l’époque.

Le programme d’exploration d’Azimut en 2019 s’est concentré sur le bloc de claims principal à l’est. Au total, 320 échantillons choisis ont été prélevés principalement sur les affleurements. Un levé héliporté Mag-EM (HELITEM)-spectrométrique (4 611,7 km linéaire) a été effectué au-dessus de la propriété. Les travaux ont mené à l’extension de zones déjà connues et à la découverte d’une nouvelle zone minéralisée : Boréal (communiqué du 25 novembre 2019) avec des teneurs allant jusqu’à 3,07 % Cu.

Les résultats des programmes précédents sont présentés dans des communiqués du 31 octobre 2011, et du 4 avril, 13 septembre, et du 4 octobre 2012.

Zones minéralisées

La propriété contient au moins 11 zones minéralisées avec des extensions à l’échelle kilométrique, la plupart entourant ou à proximité d’une intrusion granitique ovoïde à fluorite-topaze de 5 kilomètres de large par 15 kilomètres de long (le « Complexe intrusif Qalluviartuuq » ou « QIC » ). Les plus zones les plus importantes sont discutés ci-dessous.

Zone Boréale

La zone Boréale apparaît comme une brèche hydrothermale avec des fragments anguleux encaissés dans des orthogneiss felsiques. Cette zone est identifiée sur 300 mètres de long par 10 mètres de large, avec une orientation NW-SE et un pendage subvertical. La zone demeure largement ouverte latéralement. La minéralisation est dominée par la chalcopyrite accompagnée moindrement de pyrite et de traces de bornite. L’altération est caractérisée par une abondance d’épidote, d’albite et de silice. Dix (10) échantillons choisis ont retourné des teneurs supérieures à 0,5 % Cu, dont cinq (5) échantillons supérieurs à 1 % Cu avec un pic de 3,07 % Cu.

Zone Copperton

La zone Copperton, découverte à environ 5 kilomètres au sud-est de la zone Anorthosite, mesure 3 500 mètres de long par 20 à 100 mètres de large. Elle est encaissée dans une intrusion feldspathique à cisaillement variable et à fort pendage, ainsi que dans des amphibolites et des métasédiments gneissiques. L’enveloppe minéralisée est reconnue sur une longueur de 3,5 kilomètres et une largeur de 20 à 100 mètres. La minéralisation est principalement disséminée en chalcopyrite et pyrite semi-massive. Les meilleures teneurs obtenues lors du dernier programme de prospection étaient de 5,0 g/t Au, 1,75 % Cu et 4,83 g/t Au, 1,5 % Cu, tandis que le meilleur échantillon de 2012 contenait 7,37 % Cu, 3,86 g/t Au et 56,9 g/t.

Zone Dragon

La zone Dragon est encaissée dans des roches volcaniques mafiques et felsiques foliées avec une direction NW-SE et un pendage vers le NE. Cette zone mesure environ 450 mètres de long sur 90 mètres de large et semble spatialement corrélée à un haut magnétique. La minéralisation est principalement constituée de chalcopyrite accompagnée d’une moindre quantité de pyrite et de magnétite, et les valeurs les plus élevées obtenues étaient de 4,05 % Cu, 0,6 % Mo, 2,78 % Cu et 0,13 % Mo dans des échantillons choisis. L’altération est marquée par la silicification.

Zone Lebreuil

La zone Lebreuil est encaissée par des orthogneiss felsiques. La minéralisation est sous forme de chalcopyrite dans des veines et veinules de quartz associées à de la tourmaline. L’altération est marquée par l’épidote et l’hématite. Les meilleures teneurs des échantillons choisis sont de 3,67 % Cu, 11,2 g/t Au et 48,5 g/t Te. L’étendue longitudinale préliminaire de la zone Lebreuil est d’environ 2 kilomètres, mais les largeurs ne sont toujours pas définies.

Zone Augossan

La zone Augossan (or-argent-cuivre-tungstène-étain) représente la première occurrence signalée de teneurs significatives en tungstène dans la région du Nunavik. D’autres produits d’intérêt sont le bismuth, le tantale, le béryllium, le rubidium, le molybdène, le rhénium, le tellure et le lithium.

La zone représente une grande enveloppe polymétallique au contact entre le QIC et les roches volcano-sédimentaires. Elle mesure 7 000 mètres de long et 100 à 350 mètres de large, tel que défini par les données de forage, de canalisation et de prospection. La zone reste ouverte dans toutes les directions, notamment vers l’intrusion.

Les résultats des 788 échantillons choisis dans cette zone de 2010 à 2012 peuvent être résumés comme suit :

• Cuivre : 136 échantillons ont retourné des teneurs supérieures à 0,1 % Cu, dont 25 échantillons avec des teneurs allant de 0,5 % à 2,56 % Cu
• Tungstène : 71 échantillons ont donné des teneurs supérieures à 0,05 % W, dont 49 échantillons avec des teneurs allant de 0,1 % à 4,62 % W
• Or : 141 échantillons ont retourné des teneurs supérieures à 0,1 g/t Au, dont 28 échantillons avec des teneurs allant de 1,0 g/t à 23,3 g/t Au
• Argent : 209 échantillons ont retourné des teneurs supérieures à 1,0 g/t Ag, dont 49 échantillons avec des teneurs allant de 10,0 g/t à 90,0 g/t Ag

Les faits saillants de l’échantillonnage en rainure de 2011 comprennent 13,75 g/t Au, 15,8 g/t Ag et 0,23 % Cu sur 1,1 m; 3,15 % W sur 1 m ; et 0,64 % W sur 3 m. Des canaux ont été creusés perpendiculairement à l’orientation apparente de la minéralisation.

Les faits saillants des forages de 2011 comprennent : 0,14 % W sur 15,24 m avec un intervalle de 4,20 g/t Ag, 893 ppm Bi, 0,12 % W et 0,35 % Cu sur 7,62 m; 1,28 g/t Au, 8,41 g/t Ag et 0,12 % Cu sur 6,1 m; 1,10 g/t Au et 2,60 g/t Ag sur 9,14 m; 0,56 % W, 2,84 g/t Ag et 0,11 % Cu sur 1,52 m. Les largeurs réelles des intervalles de forage ont été estimées à environ 75 % à 100 % de la longueur des carottes.

Zone Anorthosite

La zone Anorthosite or-cuivre-tungstène a été découverte en 2010 à plusieurs kilomètres au sud de la zone Augossan. Quelques sondages de reconnaissance et données de prospection ont mis en évidence une enveloppe préliminaire de 4 kilomètres de long sur 200 mètres de large avec des minéralisations en Au, Ag, Cu, W et Te.

Zone Aura-Pegor

La Zone Aura–Pegor, longue de 2 kilomètres, est caractérisée par de la pyrite disséminée et une forte altération, incluant de la tourmaline en veinules ou stockwerks accompagnée de silice et d’albite. Les analyses d’échantillons choisis comprennent 15 échantillons avec des teneurs allant de 0,5 g/t Au à 11,75 g/t Au. De plus, cette zone présente des valeurs anomales en cuivre (jusqu’à 0,37 % Cu), tungstène (jusqu’à 0,06 % W), bismuth (jusqu’à 0,14 % Bi) et tellure (jusqu’à 34 g/t Te).

Zone Jemima

La zone Jemima est un corridor minéralisé de 2 kilomètres de long sur 30 à 100 mètres de large, caractérisé par de la chalcopyrite et de la bornite disséminées à semi-massives associées à de l’hématite-magnétite en veines, veinules ou ciment bréchique, accompagnées d’une forte altération potassique omniprésente, silice, et épidote. La minéralisation et l’altération associée sont liées à une structure cassante qui recoupe clairement les roches encaissantes gneissiques archéennes. Les dosages de 15 échantillons choisis variaient de 0,5 % à 2,86 % Cu, jusqu’à 0,17 % Mo (molybdène) et jusqu’à 0,422 g/t Re (rhénium).

Preuve de systèmes à grande échelle et comparaison avec d’autres provinces minérales

Dans l’ensemble, la propriété Rex Sud présente des indications favorables à deux types de systèmes minéralisés à l’échelle du district :

1. Un système mis en place principalement autour du CIQ. Cela inclut les zones Augossan, Anorthosite, Copperton, Dragon, Lebreuil et Boréal, ainsi que les indices Pegor et Ferrus. Un potentiel d’exploration supplémentaire considérable existe le long du contact de 30 kilomètres entre l’intrusion et les roches hôtes volcano-sédimentaires, ainsi qu’à l’intérieur de l’intrusion elle-même. Ce corridor prospectif de 30 kilomètres est marqué par une anomalie magnétique linéaire autour de l’intrusion. Les zones Aura-Pegor et Le Breuil, toutes deux caractérisées par une abondance de tourmaline et de moindre fluorite, pourraient représenter une partie moins érodée du système (zones de toit possibles) le long des extensions nord-ouest et sud-est du corridor Augossan.
2. Minéralisation IOCG associée à des structures cassantes et caractérisée par des valeurs à dominance de cuivre accompagnées d’hématite et d’altération potassique omniprésente, représentées par la zone Jemima et les indices Sombrero et Impact. Les indices Larissa, Agaku-1, Agaku-2, Agaku-4 pourraient également représenter une minéralisation IOCG.

Une comparaison peut être faite entre le contexte du corridor Rex et la province minérale de Carajás de classe mondiale au Brésil. Cette dernière héberge plusieurs grands gisements IOCG (Sossego, Salobo, Alemao, Gameleira et Cristalino) et des gisements intrusifs Cu-Au-(W-Bi-Sn) et W (Breves, Aguas Claras) associés à des intrusions granitiques anorogéniques. Les âges pour les gisements IOCG du Carajás vont de l’Archéen (2,77 Ga) au Paléoprotérozoïque (1,73 Ga), et le gisement Breves lié à une intrusion est paléoprotérozoïque (1,88 Ga). Le gisement Breves (50 Mt @ 1,22 % Cu, 0,75 g/t Au, 2,4 g/t Ag, 0,12 % W, 70 ppm Sn, 175 ppm Mo et 75 ppm Bi) a un certain nombre de caractéristiques en commun avec le système minéralisé Qalluviartuuq à Rex Sud, notamment la présence de fluorite, tourmaline, chalcopyrite, pyrite, arsénopyrite, wolframite, cassitérite, bismuthinite et bismuth natif.

NANTAIS

Contexte géologique

La minéralisation (pyrrhotite, pyrite, chalcopyrite, arsénopyrite, sphalérite, galène) est encaissée dans une unité fortement inclinée vers le nord de roches volcaniques mafiques et felsiques. Ce corridor minéralisé est bien corrélé avec des conducteurs (communiqués du 27 août et du 29 septembre 2014).

Faits saillants d’exploration

Les types de gisements cibles sont des SMV polymétalliques riches en or et encaissés dans des zones de cisaillement. Les indices historiques incluent Nantais-1 (4,7 g/t Au, 5,2 g/t Ag, 0,11 % Cu (obtenu)); Nantais-2 (7,9 g/t Au, 7,2 g/t Ag (choisi); 15,9 g/t Au, 7,5 g/t Ag, 0,14 % Cu sur 0,2 m; 8,0 g/t Au (choisi); 0,15 % Cu sur 0,6 m (rainure)) et Cabane (0,47 g/t Au, 1 600 g/t Ag, 0,15 % Sb, 0,12 % Cu, 2,48 % Zn, 7,00 % Pb (prise)).

Le programme d’exploration d’Azimut de 2019 consistait en une prospection systématique sur des cibles définies en intégrant toutes les données antérieures des levés héliportés Mag-EM, de la télédétection, de la modélisation géochimique des sédiments de fond de lac et de la prospection. Au total, 518 échantillons choisis ont été prélevés principalement sur les affleurements (communiqué du 3 décembre 2019).

Azimut a également effectué des travaux de terrain en 2011 et 2012 (communiqués des 18 septembre et 19 avril 2012) et a effectué un levé géophysique sur la propriété en 2014.

Les points saillants du programme 2019 sont décrits ci-dessous.

• Découverte d’une zone aurifère de 1,6 kilomètre de long avec des teneurs jusqu’à 6,91 g/t Au, 16,4 g/t Ag et 0,22 % Cu (échantillon Y90610), spatialement associée à un conducteur de 1,1 kilomètre de long; les échantillons choisis prélevés dans ce secteur, principalement à partir de blocs anguleux, sont composés de volcanites mafiques cisaillées avec des veines de quartz et de la pyrite.
• Définition améliorée, par prospection intercalaire, d’un corridor polymétallique précédemment reconnu, de 3,1 kilomètres de long sur 500 m de large, dans la partie centrale de la propriété (voir communiqués des 19 avril et 18 septembre 2012). Les nouveaux résultats d’échantillons choisis les plus significatifs sont présentés ci-dessous du nord au sud :

245 g/t Ag, 1,62% Pb, 6,45 % Zn (échantillon Y090060)

121 g/t Ag, 3,43% Zn (échantillon Y090165)

0,26 g/t Au, 182 g/t Ag, 0,31 % Cu (échantillon Y090129)

1,27 g/t Au, 249 g/t Ag, 0,11 % Cu, 1,29 % Pb, 4,56 % Zn (échantillon Y090145)

17,4 g/t Au, 8,82 g/t Ag, 0,2 % Cu (échantillon Y090136)

4,13 g/t Au, 64,2 g/t Ag, 0,3 % Cu (échantillon Y090256)

DORAN

Summary

Text

QULLINAARAALUK

Summary

The wholly-owned Pilipas Property is located in the Eeyou Istchee James Bay territory of Quebec, approximately 80 km west of the Eleonore gold mine (Newmont). The property was staked in May 2020 after Azimut discovered significant gold-silver-copper mineralization on the Company’s adjacent Munischiwan Property to the south. The project consists of a single claim block approximately 11 km long by 7.4 km wide in an area that benefits from good infrastructure. The James Bay Road (a paved regional highway) and a powerline pass through the property.

 Pilipas covers part of the Lower Eastmain greenstone belt within the geological La Grande Subprovince. It is a largely under-explored area with a favourable geological context for copper-gold volcanogenic massive sulphides (VMS), copper-gold porphyry systems, intrusion-related copper-gold and orogenic gold.

Geological context

The Pilipas Property is located in the La Grande Subprovince of the Archean Superior Province. It is underlain by volcano-sedimentary rocks of the Lower Eastmain greenstone belt: conglomerate, sandstone, basalts and felsic to intermediate tuffs. These lithologies are intruded by tonalite and granodiorite. Two regional NW-SE dextral faults transect the southwestern and northeastern parts of the property. Metamorphism reached greenschist to upper amphibolite facies.

The main targets are intrusion-related systems, VMS, iron formation-hosted mineralization and gold-bearing shear zones.

Exploration highlights

The Pilipas Property is in structural continuity with the InSight Prospect on the Munischiwan Property (up to 100.5 g/t Au, 435.0 g/t Ag, 156.0 g/t Te and 1.67% Cu) held by Azimut and SOQUEM. The property was covered by a regional mapping program carried out by the Ministry of Energy and Natural Resources (“MERN”) in 1978. Limited exploration work by previous explorers included:

• A geophysical (VTEM) survey in 2006 covering most of the property (630 line-km at a nominal line spacing of 100 m and 50 line-km at 1000-m spacing) and a magnetic survey in 2013 (2514 line-km with 25-m spacing and 137 line-km with 500-m spacing).

• A regional lake-bottom sediment survey (13 samples) and limited rock sampling (32 grab samples).

• A soil sampling survey in 2005 covering most of the property (Eastmain Resources: 1045 samples analyzed for 35 elements).

NORTH RAE

Uranium property
The North Rae uranium property (1 claim, 0.45 km² as at January 17, 2016) lies in an area of the Ungava Bay region considered by management to be a new uranium province in Canada. AREVA, a major uranium company, also has a land position in the same area. No major work has been performed on the property since 2009 given the volatility of the uranium market and the current uncertainty regarding the development of uranium projects in Quebec.

Geological context
The North Rae Property is located about 20 kilometres from the coastal town of Kangiqsualujjuaq and 160 kilometres northeast of the town of Kuujjuaq. The property covers uranium targets along the contact between the Proterozoic metasedimentary rocks of the Lake Harbour Group and the Archean granitized basement. The property’s potential is based on its geochemical signature, the association with anatectic granites and the spatial relationship with deep-seated structures. On the nearby Cage Property, AREVA drilled more than 10,000 metres in 2009 and reported 14 mineralized zones with grades up to 9.34% U3O8, mostly hosted in metasedimentary rocks of the Lake Harbour Group, which it called “an important uranium-thorium province” in a report filed in 2007.

Exploration model
The exploration model is a large-tonnage, disseminated uranium deposit hosted by an intrusion and its country rocks. A well-known example of this type is Rössing in Namibia, one of the world’s largest uranium mines. Proximal secondary concentrations along late syn-intrusive to post-intrusive brittle or ductile-brittle faults are also considered. North Rae shares strong similarities with the footprints of several major uranium sites in Quebec, and with the neighbouring Central Mineral Belt in Labrador, a well-known prospective region for uranium.

Exploration highlights and outlook
From 2006 to 2009, a dozen mineralized zones were discovered at surface on the North Rae Property and in its vicinity, with a cumulative length of 17 kilometres and grades up to 3.3% U3O8. The zones show excellent spatial correlation with uranium anomalies identified by geophysical surveys flown over the property. Many targets have yet to be field-tested, and many mineralized zones remain open. No major work has been performed on the property since 2009 given the volatility of the uranium market and the current uncertainty regarding the development of uranium projects in Quebec.

Strategic location
The North Rae uranium property benefits from several strategic advantages, notably the property’s potential for a large and shallow resource base amenable to open pit mining, and the short distance to port facilities on the Ungava Bay coast, which are near deep sea water, a permanent airport and other infrastructure.

NORTH RAE

Masta text